Les écritures du Compte Administratif 2018 du budget principal et des trois budgets annexes ont été arrêtées comme suit :

 

 

Laurent Selvez

Je m’étonne que vous passiez un temps certain Mme Le Maire à vanter vos actions. Quand il s’agit de faire le bilan, plus rien. Vous venez de résumer un document de 215 pages. Le compte administratif est un temps essentiel pour faire un bilan de votre action.

Dommage, c’est sans doute un signe. Mais je vous comprends car lorsqu’on regarde ces chiffres, ils sont plutôt mauvais. Vous me direz que le résultat global de l’année est meilleur que l’année dernière. Oui mais à quel prix ? Des investissements annulés. La ville n’a plus les moyens d’honorer vos promesses. Vous sacrifiez l’investissement et dépensez toujours plus en fonctionnement. Vous restez incapable de maîtriser les dépenses de la ville.

Faire croire que vous arrivez à faire tenir les réceptions en 25 000 €, les gens savent compter.

Je ne crois pas que vous renoncerez à ce festif en pleine campagne. C’est votre priorité. L’équilibre des finances de la ville passe après.

Nous attendions une maîtrise de votre budget de fonctionnement. C’est à l’opposé. Ce sont des chiffres importants bine loin de l’inflation. Et vous nous trouverez des raisons à tout cela.

Vous proposerez de mutualiser certaines choses comme l’été du lac où vous nous dites que vous irez voir les mairies de Blanzy et St Vallier par exemple.

C’est un changement, une remise en question de votre gestion que les montcelliens attendent.

 

Je ne connais pas un particulier ni une collectivité qui laisse aller les dépenses alors que les recettes baissent. Les baisses de recettes étaient prévisibles. Vous étiez en capacité d’anticiper.

Pour la première fois depuis bien longtemps, nos recettes ne nous permettent plus seuls de rembourser la dette de la ville. Qu’allez-vous répondre aux inquiétudes de l’opposition et des montcelliens ? On constate d’année en année une dégradation du compte administratif de la ville. Il nous faudra plus que des promesses et des intentions.

 

Marie-Claude Jarrot

Nous allons répondre à cette intervention très violente. Sur les investissements, vous devez faire part au skate park et à la ligne prévue pour le cinéma. Le skate park nous l’inaugurons dans quelques semaines. Ensuite sur les dépenses de fonctionnement, vous avez parlé des dépenses d’entretien. Nous allons vous répondre précisément. Concernant les dépenses de prestige, pour 2018, vous avez tout le détail à votre disposition. Nous ne dissimulons pas les différentes dépenses dans les lignes budgétaires. Vous ne me parlez pas du 012 qui capte toute notre attention. Ce sont les dépenses, les investissements que nous faisons, les traitements des agents qui absorbent presque 60 % des dépenses.Nous avons mis en place un régime unique. Nous avons remis à plat tous les régimes indemnitaires. Nous avons mis en place les tickets restaurants pour donner du pouvoir d’achat aux salariés de la ville. Ce qui donne un pouvoir d’achat de 350 € ou 400 € de pouvoir d’achat à ceux qui ont choisi de souscrire au ticket restaurant. C’est au moins 150 € avec le CIA.

 

On ne rentre pas dans la fonction publique ou hospitalière pour gagner de l’argent. Ce n’est pas dans la fonction publique qu’on gagne de l’argent. Sur le transport, vous avez du toupet. Nous sommes pris en tenaille puisqu’il n’y a plus qu’une entreprise sur le territoire qui assure les navettes. Sur l’été du lac, les échanges de bons procédés notamment en termes de matériel et de ressources humaines, fonctionnent bien avec Blanzy. C’est plus difficile avec St Vallier et Sanvignes. La réponse que j’ai eu de St Vallier a été : « Vous n’avez qu’à me facturer les enfants de St Vallier ». Cela n’a pas de sens de dire cela. L’été du lac est une très belle opération. Nos investissements, quand vous parlez d’investissements, vous avez dit le contraire. Je ne suis plus sur l’investissement. Nous continuerons à investir et à rembourser ce que nous avons à rembourser avec un professionnalisme beaucoup plus aiguisé. C’est beaucoup plus complexe. Cette vigilance est de tous les instants.

 

Lionel Duparay

Concernant les chiffres, comparer d’une année à une autre, c’est toujours délicat. La variation par rapport à l’année dernière, c’est que des factures de l’année dernière ont été payées cette année. Les frais de maintenance, quand nous sommes arrivés en 2014, il a fallu constater le manque de maintenance. Il a fallu détruire certains bâtiments. Il nous faut investir à présent. Pas d’investissements pendant 20 ans. Les luminaires, certaines datent de 40 à 50 ans. Certains matériels sont dangereux. Les contrats de maintenance n’existaient pas.

 

On a renégocié l’assurance. Nous poursuivons cette recherche de diminution des frais de fonctionnement. On va réorganiser le service. On sera plus efficient et plus efficace. L’espace vert en est un exemple. On organise pour demander moins d’eau et moins d’entretien. Ce tournant il est long. Les frais de fonctionnement vont baisser.

 

Marie-Claude Jarrot

En management de projet, c’est un pôle qui gère un projet maintenant. Tout cela est construit.

Nous avons fait le choix sur nos ronds-points qui nous ont valu de conserver notre troisième fleur. Le passage au zéro phyto nous a inquiété. Nous sommes en route vers la quatrième fleur. Ce qui ne va pas, c’est l’entretien quotidien de la ville. C’est très compliqué. Nous travaillons avec la CUCM. Nous aurions besoin du renfort de la communauté et pour le service. Je vais donner un exemple significatif. Pour la rentrée scolaire, nous pouvons espérer que les écoles soient en état. C’est pratiquement impossible de tenir cet engagement si nous ne faisons pas appel à un partenaire. Nos agents pour la plupart prennent leurs vacances en juillet et en août. Nous externalisons les choses. Voilà la raison pour laquelle certains postes augmentent.

 

Contre 6 (opposition)

Adopté