Lors du conseil municipal de ce lundi soir à Montceau-les-Mines, le sujet de la zone commerciale de jardiland est une nouvelle fois revenue sur la table à l’initiative de Laurent Selvez. Et c’est conjointement que Marie-Claude Jarrot et son adjoint Guy Souvigny ont précisé ce qu’ils savaient du projet et de son état d’avancement. Ils ont aussi indiqué leur position sur le sujet de la protection des commerces du centre-ville.

 

Marie-Claude Jarrot a ainsi précisé : « Il s’agit d’un projet privé. Lorsqu’il a commencé, nous n’étions pas forcément au courant parce qu’ils ne sont pas venus nous voir, car c’est privé. Il vaut mieux qu’ils ne viennent pas nous voir pour quelque chose qui n’a pas de sens plutôt que de venir nous voir que la ville paie et que cela ferme.

Nous avons eu une CDAC [Commission départementale d’aménagement commercial] concernant la deuxième tranche. »

 

Et Guy Souvigny de poursuivre : « On a pu lire dans certaines presses des annonces. C’est une zone à rebondissement. Il y a eu un premier permis de construire pour deux bâtiments. A la date d’aujourd’hui, on est avec un projet de deux bâtiments, 3 cellules, avec la prévision. Un bail commercial a été signé avec la FNAC, avec des clauses suspensives. Si elle n’a pas une enseigne porteuse à côté d’elle, elle ne viendra pas. Il y a eu des rebondissements avec le permis de construire. »

 

La FNAC conditionnerait sa venue à Montceau-les-Mines par la présence d’enseignes « porteuses »

 

Marie-Claude Jarrot ajoute : « Pour réserver d’autres espaces, l’investisseur avait l’intention de faire d’autres demandes de construire. J’ai refusé. Qu’il fasse ses preuves. Attendons de voir ce qu’il fait.

Il y a deux choses auxquelles je me suis opposée. Aucun commerce qui fait concurrence avec le centre ville. Deuxièmement pas de restaurant. J’estime qu’il y a eu beaucoup d’investissement dans les restaurants dans notre ville.

 

Si l’investisseur veut mettre un restaurant, on ne pourra pas l’en empêcher. Mais nous aurons marqué notre désapprobation. »

 

Guy Souvigny, pour sa part, a précisé que le projet restait extrêmement flou.

« J’avais insisté sur le fait que ce soit des enseignes porteuses. Je voulais voir autre chose.

Aujourd’hui je suis incapable de vous donner les deux autres enseignes. J’attends de revoir l’investisseur. Je ne voudrais pas qu’il aille débaucher les enseignes pour les déplacer d’un endroit à un autre. »

 

Un centre ville qui a toute ses chances selon la mairie

 

Dans sa réponse à Laurent Selvez, Guy Souvigny a rappelé que la zone commerciale est relativement proche du centre ville : « Un autre point où on peut se rassurer : on n’est pas très loin du centre ville. Cela peut permettre au centre ville de grandir. En centre ville, on n’a pas 800 m² à mettre à disposition à ces enseignes. C’est compliqué. » Et d’ajouter : « On aimerait bien en savoir plus. »

 

Sur l’état d’avancement des travaux, la mairie indique que le 24 juillet, il y a eu un deuxième permis de construire pour un bâtiment de 1400 m². Mais précise Guy Souvigny : « Aujourd’hui on est sur un problème très épineux. On n’a pas la main. C’est la Préfecture qui a le dossier. »

 

Le dossier de la zone de jardiland reste encore flou sur son avenir et son développement. Et les élus montcelliens restent circonspects sur la suite des événements.

 

EM