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lundi 10 février 2020 à 09:21

Non à l’expulsion des familles ! Régularisation de toutes les familles en post-cada.

Communiqué a destination du préfet de Saône et Loire et de tou-te-s les citoyen-ne-s de France !





Communiqué :

Au nom des associations, collectifs ou personnes suivantes :

➢ CIMADE
➢ Les amis du CADA
➢ CCFD Terre Solidaire Chalon sur Saône
➢ Le CCADH (Collectif Creusot Autun des Droits de l’Homme)
➢ Collectif Chalon solidarité migrants
➢ Section LDH de Mâcon
➢ Section LDH du Creusot
➢ Section LDH Autun-Morvan
➢ Section LDH Bassin Minier
➢ Section LDH de Paray le Monial
➢ Section LDH de Chalon
➢ Comité de Femmes Solidaires, Le Creusot
➢ Amnesty International Le Creusot
➢ RESF Macon – Cluny
➢ RESF Montceau
➢ ASTI de Chalon sur Saône.
➢ Antenne de l’ASTI de Macon
➢ Collectif Monnier
➢ Solidarité ST Joseph. Le Creusot
➢ Les accompagnants au commissariat
➢ ABAR (Association Bressane d’Aide aux Réfugiés).
➢ Cent pour un toit.
➢ SolidR’coop du Creusot
➢ L’ACAT
➢ ACAAMDM

 

« La préfecture de Saône et Loire poursuit jour après jour sa répression envers les personnes venant de différents pays. Ces derniers jours, la préfecture a décidé de cibler un public particulier : les familles accueillies sur le dispositif POST CADA. Actuellement une vingtaine de familles sont hébergées sur le département grâce à ce dispositif mis en place par les préfets précédents.

Depuis août 2017, le préfet a régularisé progressivement des familles hébergées sur ce dispositif. Elles ont dû pour cela majoritairement présenter des promesses d’embauche, exigence posée par le préfet ne figurant pourtant pas dans la circulaire VALLS qui encadre les régularisations à titre humanitaire.

Chaque préfet en France pose ses conditions, ce qui fait qu’il n’y a pas une égalité de traitement sur le territoire malgré le principe constitutionnel d’Egalité des droits.
Non content d’ajouter des exigences supplémentaires, une nouvelle phase est à l’œuvre : fermer la vingtaine de logements financés par la préfecture via la DDCS. Et pour cela expulser les familles de France. La menace est déjà visible et plusieurs familles ont été assignées à résidence soit en devant aller signer chaque jour au commissariat ou à la gendarmerie la plus proche de chez elles soit en étant obligées de rester à leur domicile à certaines heures de la journée avec leurs enfants.

Toutes ces familles sont présentes en France depuis au moins 4 ans. Elles n’ont pas été régularisées car il manque soit un passeport, soit une promesse d’embauche, ou le préfet estime qu’il y a un défaut d’intégration. Il y a plusieurs mères seules avec leurs enfants, plusieurs personnes malades notamment au niveau psychique suite à tous les traumatismes vécus dans leur existence déjà bien douloureuse.

Les enfants de ces familles vont tous à l’école. Ils ont dû apprendre le français pour atteindre le niveau de leur classe. Leurs efforts, leur énergie et leur courage sont grands et nous en sommes admiratifs alors qu’ils sont souvent jugés insuffisants par le préfet. En 4, 5 ou 6 années, des enfants décrochent le brevet
des collèges ou un BAC général ou professionnel. Nous refusons que ces jeunes soient massacrés sur l’autel de l’expulsion de leurs parents en situation administrative irrégulière.

Toutes les familles qui ont été précédemment régularisées travaillent. Elles n’ont pas le choix, puisqu’elles n’ont pas de droit en termes de RSA, chômage ou autres minima sociaux, pas de prestations pour leurs enfants car la majorité est née dans son pays d’origine, malgré ce que beaucoup voudraient nous faire croire. Leur seul droit quand elles ont un logement est celui de l’APL.

Le préfet a donc la solution entre ses mains de régulariser toutes les familles avec le droit de travailler pour qu’elles puissent se loger par elles-mêmes. Aussi, nous demandons la régularisation de TOUTES les familles, hébergées sur le dispositif POST CADA et où qu’elles soient hébergées sur le département en dehors de ce dispositif.

 

Toutes ces familles présentes depuis plus de 5 ans doivent être régularisées dans le cadre clair de la circulaire VALLS sans autre condition.

Non aux assignations à résidence ! Non aux expulsions programmées !

Non à la violence faite aux enfants !

Non à la mise à la rue de ces familles au 30 juin 2020 !

Régularisations pour toutes les familles présentes en France depuis plus de 5 ans ! »

 

 

 

 






12 commentaires sur “Non à l’expulsion des familles ! Régularisation de toutes les familles en post-cada.”

  1. josiane49 dit :

    c’est humain de vouloir loger toutes ces familles venues d’ailleurs, fuyant la guerre et la violence, mais ne pensez-vous pas qu’en parallèle, pour ne pas dire en priorité, ne devrait-on pas s’occuper de tous nos SDF et familles françaises qui, tout en travaillant pour un salaire très bas dorment dehors ou dans leurs voitures ?

  2. Kikidilui dit :

    La solution..c’est la dissolution de toutes les assos citées ci-dessus..;les gens qu’elles installent chez nous nous coûtent une fortune..!!!

  3. Syllepse de Konigsberg dit :

    Chère Josiane, quand je vois un être humain en détresse, je vois avant tout un être humain, pas une nationalité – il n’y a pas d’ordre des priorités ici. Sortir du nationalisme Lepeniste pour vous tourner vers les droits humains vous fera le plus grand bien ! Un grand bravo à toutes ces associations et personnes qui consacrent du temps et de l’énergie pour venir en aide à autrui.

  4. lebonsens dit :

    Bonjour,

    Soyez généreux prenez les chez vous…..

  5. misha dit :

    – Une famille SANS enfant ne perçoit rien si elle est déboutée du droit d’asile uniquement. (Etre débouté, signifie que l’état français n’a pas reconnue que cette famille était en danger dans son pays d’origine, et lui demande de « rentrer » dans son pays).

    – Une famille déboutée AVEC enfant perçoit une aide du conseil départemental donc ces familles ne sont pas sans ressources même si cette aide est minime.

    Sans compter que chaque famille AVEC ou SANS enfant bénéficient des aides d’associations (Restaurants du coeur, Croix rouge,….) donc ne sont pas à la rue sans rien.

    Il faut savoir également que dans de très très rare cas, les familles déboutées sont expulsés (sur demande de Monsieur Le Préfet) du logement qu’ils occupaient pendant leur démarches de demande d’asile… Ils se maintiennent donc dans le logement sans droit.

    Par contre, tant que la famille est en procédure de demande d’asile, l’OFII leur verse un pécule financier chaque mois, et ils sont logés gratuitement,…
    Pour en venir au travail, effectivement, les demandeurs d’asile n’ont pas le droit de travailler tant qu’ils n’ont pas obtenus le statut de réfugiés (droit de rester en FRANCE).

    Par contre, dès lors que la famille ou le célibataire obtient le statut de réfugié, il faut savoir que cette famille peut prétendre aux aides de la CAF avec un effet rétroactif depuis la date du dépôt d’une demande, sur 2 ans maximum…. Je vous laisse le soin d’imaginer le montant du rappel pour une famille de 4 ou 5 enfants !!!!

    Signée par une conseillère économique sociale et familiale

  6. beber71 dit :

    bien vu josiane, maintenant parmi les 25 association qui prônent cette belle humanité combien y a-t-il de membres qui sont prêts à prendre en charge à leur frais ces sans papiers sans en faire supporter les frais au contribuable ??????

  7. domini75 dit :

    oui tout à fait. Toutes ces associations feraient bien elles même de se mettre au travail plutôt que de faire du social déguisé en leur faveur.L

  8. jojo1371 dit :

    les associations ne font pas le pouvoir,vous etes minoritaires,priorité aux francais qui en ont marre des aides financieres donnes aux immigres

  9. Gerard13 dit :

    Josiane : l’un n’empeche pas l’autre . On ne va pas commencer à opposer les misères.

  10. kilukru dit :

    C’est une évidence Josiane49
    La priorité serait de résoudre tout problème de violence au sein de nos étiquettes politiques qui ne font que se crêper le chignon à tout va, pour résoudre et éviter ces guerres qui font fuir des familles entières, des enfants dans la souffrance, l’indignité, alors que ceux qui décident et ont soif de ces guerres sans fin, sont bien à l’abri, bien au chaud, et ne souffriront pas de la faim, de la soif.
    Le nombre d’Associations, de Collectifs et franchement trop
    I M P R E S S I O N N A N T !!

  11. Dd dit :

    Pendant que la France qui s’endette se dit généreuse, les gilets jaunes meurent.

  12. catalogne dit :

    Il est étonnant que l’on publie un tas d’insanités proférées par des franchouillards du dimanche qui ne pensent qu’à eux et à leur petit confort.