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lundi 15 juin 2020 à 06:04

« Macabre découverte à Montceau » – l’affaire « arrive » aux Assises…

il y a trois ans Valentin Amrouche était retrouvé mort dans un appartement de la rue du Général Koenig !



Photo d’archives

 

 



 

Ce lundi 14 juin 2020 s’ouvre devant la cour d’Assises de Saône-et-Loire le procès de Tarik A., 44 ans. Il est accusé de meurtre. Il est prévu que ce procès dure quatre jours.

Il s’appelait Valentin Amrouche. Il est mort à l’âge de 26 ans, dans un appartement situé rue général Koenig à Montceau-les-Mines, en juillet 2017. Son corps ne fut découvert que début août. Le jeune homme était sorti de tous les radars le 18 juillet, sa famille avait signalé sa disparition, des affichettes portant sa photo et son signalement circulaient, mais le jeune homme avait vraisemblablement déjà décédé.

 

C’est l’odeur persistante et difficile à supporter qui a conduit des occupants de l’immeuble à appeler le commissariat de police. Le couple qui vivait là se trouvait alors à l’étranger pour plusieurs mois, l’appartement était supposé être inoccupé. Pourtant c’est un de leurs fils qui a lui-même, après cette terrible découverte, contacté les enquêteurs et s’est dénoncé. L’accusé est en détention provisoire depuis bientôt deux ans, il va devoir répondre de ses actes.

 

Le 7 août 2017, nos confrères de France 3 écrivaient que l’auteur alors présumé, avait reconnu des coups de couteau portés « pour se défendre ». S’il a maintenu ces déclarations alors l’enjeu du procès sera de déterminer si réellement il a pu agir en état de légitime défense, ou si la mort a été causée intentionnellement. En tout état de cause les peines encourues ne sont pas les mêmes, mais l’abandon du corps dans ce logement, corps qui s’est signalé par l’odeur de sa décomposition et une quantité anormale de mouches, plaide peu en faveur de la première hypothèse.

 

Le procès déploiera tous les éléments. Deux familles voient leurs douleurs ravivées en cette circonstance : celle de l’accusé, et bien sûr celle de la victime, amputée d’un de ses membres mort de mort violente sous les coups – ou à leur suite -, portés par un homme qui a commis l’irréparable, l’irréversible.

 

Florence Saint-Arroman

 

REACTUALISE : Faits divers – Macabre découverte à Montceau

 

 

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