Point de situation au mardi 4 août – présence d’un loup en Saône-et-Loire
décision a été prise de mobiliser les 16 lieutenants de louveterie du département...
Depuis le 25 juin, 12 troupeaux ont subi une attaque par un grand prédateur dans 9 communes (Viry, Vendenesses-les-Charolles, Mornay, Marizy, Martigny-le-comte, Beaubery, Saint-Romain sur Gourdon, Gourdon, Mont Saint-Vincent). À l’issue des quinze attaques constatées, 44 ovins tués et 15 blessés sont à déplorer.
Les agents de l’office français de la biodiversité (OFB) sont intervenus immédiatement pour constatation sur place dès qu’ils en ont été informés. Ils ont installé plusieurs pièges photographiques sur les lieux des attaques. Des images recueillies sur l’un de ces pièges, ont permis, après expertise de l’OFB, de confirmer de façon certaine la présence du loup, comme annoncé par information presse du 29 juillet.
Les éleveurs victimes du loup ont ainsi été contactés par la direction départementale des territoires (DDT) afin d’assurer une prise en charge rapide des pertes subies et de les informer des possibilités de bénéficier de la mise à disposition gratuite d’équipement de protection de leurs troupeaux.
Ces éleveurs sont accompagnés par la DDT, qui les réunira dans les prochains jours pour compléter et préciser les informations délivrées et répondre à leurs interrogations. Il en sera de même des élus des communes concernées, le 13 août afin d’être pleinement informés sur le sujet.
Enfin, le préfet réunira les membres de la cellule de veille et de suivi du loup, le 13 août prochain, comme annoncé précédemment.
Ce lundi 3 août 2020, le secrétaire général de la préfecture a réuni en présence de la DDT, des représentants de la chambre d’agriculture et le directeur adjoint de l’OFB.
À l’issue de cette réunion il est décidé :
• de mobiliser les 16 lieutenants de louveterie du département de Saône-et-Loire, pour la mise en œuvre de tirs d’effarouchement permettant d’éloigner le prédateur ;
• d’établir une fiche réflexe à destination des éleveurs, confrontés à une attaque de grand prédateur ;
• de mettre à la disposition des éleveurs toute l’information nécessaire pour mobiliser les aides publiques (Europe, État) disponibles pour l’indemnisation et le soutien à l’investissement dans des mesures de protection des troupeaux.
L’ensemble des services de l’État reste mobilisé et attentif à l’évolution de la situation ainsi qu’à l’accompagnement prioritaire des éleveurs concernés, en lien étroit avec la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire.
12 commentaires sur “Point de situation au mardi 4 août – présence d’un loup en Saône-et-Loire”
« mise en oeuvre de tirs d’ effarouchement permettant d’ éloigner les prédateurs » ! Voilà une mesure qui va faire son effet, çà c’ est sûr. Ils vont donc aller plus loin tuer des moutons appartenant à d’ autres éleveurs. Moi, les écologistes, je les admire ! Ils n’ auraient pas envie de les prendre en pension chez eux et leur donner à manger leurs poules ou leurs lapins ou ….. des croquettes. Ce serait bien, très écolo et tout le monde serait content ( surtout les éleveurs qui eux travaillent !!! )
Saint Romain « Sous » Gourdon c’est mieux…
Promenons nous dans les bois, pendant que le loup n’y est pas….
La DDT, l’OFB, des tirs d’effarouchements pour envoyer les loups chez les voisins ( qui vont apprécier ), la mise en place de protections et indemnisations des éleveurs ( ce qui est normal )
MAIS QUI VA PAYER ? NOUS !!! tous les contribuables soumis à l’impôt sur le revenu.
De plus, au vu du nombre de brebis et agneaux tués ( plus de 40 ) le loup a un sacré appétit.
Ou plutôt et incontestablement, il tue pour le plaisir et non pour se nourrir uniquement. Les photos l’attestent. Les moutons sont égorgés et non forcément dévorés.
C’est scandaleux !
ne tuez pas ce loup ! il a le droit de vivre ! si les humains n’empiétaient pas sur son territoire et ne tuaient pas le gibier, le loup n’attaquerait pas les animaux d’élevage ! il y a moyen de préserver les préserver les troupeaux et le loup comment donc faisaient donc nos ancêtres ! mais on n’a pas de chiens dressés à la garde du bétail, ni de bergers… on laisse courir les bestiaux un peu partout au lieu de les parquer et de les rentrer la nuit venue ! qu’à celà ne tienne, tout le monde a le droit de vivre ! des ignobles assassins ont commis d’autres actions beaucoup plus atroces … et on les laisse vivre !
non, La Berthe ! le loup tue pour manger et nourrir sa meute ! ce sont les hommes qui tuent par plaisir! non seulement ils tuent les animaux pour faire « un beau tableau de chasse », mais ils tuent aussi leurs semblables ! ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas ! les loups sont intelligents et hiérarchisés, ne tuent que ce qui leur est nécessaire et ne laissent jamais plusieurs cadavres sur place ! il existe des manuels sur la vie des animaux ! instruisez-vous !
Au temps de nos ancêtres, la France n’avait pas prêt de 68 millions de ventre à nourrir, une grande majorité était rurale et pour beaucoup paysanne, et pendant environ un siècle sans loup, il n’y avait pas de problème, à quoi bon les laisser pulluler.
Peut-être faudrait-il s’inspirer des méthodes utilisées ailleurs, dans les pays plus au sud ? L’Italie et l’Espagne ont des loups depuis longtemps.
La présence d’un âne près du troupeau décourage l’attaque des loups, par exemple. Et bien sûr le chien patou, chien des Pyrénées. Il devrait être possible d’aider les éleveurs à s’équiper ?
NON « josiane 49 » ; j’ ai le regret de vous dire: vous avez tout faux. Regardez de plus près les moutons tués : loin s’ en faut que tout soit mangé ! Les éleveurs connaissent de graves problèmes avec les loups et je peux vous en parler savamment puisque j’ ai vécu trente ans dans le massif des Ecrins. Les loups tuent les moutons mais ne les mangent que très partiellement. Les éleveurs sont outrés par la passivité de nos élus car ils ont du mal à admettre que leurs principales ressources proviennent des indemnisations de l’ Europe et non pas du produit de leur travail ! Pour ma part, j’ ai vécu une attaque de loups sur un troupeau de moutons juste à côté de mon chalet : un carnage !!!! Impossible d’ approcher les moutons tellement ils étaient apeurés et angoissés. Madame, lorsqu’on vit cela, on ne peut plus être pour les loups qui n’ ont pas d’ autres prédateurs que l’ homme. Dieu sait comme celui-ci a eu du mal à s’ en défaire jusqu’au début du siècle dernier et nous … nous les réintroduisons. Le monde est fou et irresponsable.
plus de quarante moutons tués en quelques jours. Vous me faites vraiment rigoler. Un seul individu a pu faire ça ? il doit avoir le ventre qui traîne par terre.
C’est vous qui n’y connaissez rien !! prenez votre courage à deux mains et allez expliquer vos soient disant connaissances aux éleveurs !!
J’espère simplement que vous courrez vite.
que voulez-vous ! j’adore les loups qui sont de beaux animaux ! les éleveurs laissent courir leurs troupeaux partout et ne s’inquiètent pas outre mesure ! qu’ils les parquent, les rentrent le nuit ! c’est ainsi que faisait mon père et mon grand’père ! il n’y avait pas de loups en Bourgogne, seulement lynxs, renards et meutes de chiens redevenus sauvages ! nous n’avions jamais eu de problème !
Scutinet, Bravo Monsieur ou Madame,
Vous avez parfaitement résumé la situation.
Pour ma part, j’ai eu l’occasion d’approcher des bêtes qu’il a fallu euthanasier tellement elles souffraient. Elles hurlaient, tentaient de se sauver sur ce qu’il leur restait de leurs pattes. Horrible.
La ré-implatation du loup est une catastrophe. Un geste irresponsable et totalement utopique géré par des gens qui ne connaissent rien à la nature.