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samedi 8 août 2020 à 05:23

Gourdon : Rencontre des politiques et des éleveurs

Le loup en question...



 



Ce vendredi sur la commune de Gourdon, le président Accary et la députée Corneloup sont venus à la rencontre des éleveurs inquiets sur la situation engendrée par les attaques répétées, imputées au loup.

 

Le président du Conseil départemental, André Accary, a demandé au  maire de Gourdon, Marc Repy, d’organiser une rencontre avec les éleveurs,  au sujet de la présence du loup sur la commune de Gourdon et de Saint-Romain.

Cette rencontre s’est déroulée au lieu-dit « Les Breteaux » au GAEC Montchanin à laquelle s’est jointe la députée Josiane Corneloup et une dizaine d’éleveurs.

 

 

André Accary souhaite faire le point sur la situation et prendre le pouls du ressenti des éleveurs. « Ce problème du loup est nouveau pour le département. Il y avait eu une apparition  en Morvan en 2019. »

Il rappelle que la gestion du loup est du ressort de l’État.

 

Les échanges s’installent. Les différentes attaques sont énoncées. Les hypothèses également : « Un jeune, un solitaire, une louve qui apprend à ses petits,… »

 

« Les louvetiers ont patrouillé une bonne partie de la nuit précédente. Sans résultat. Ils sont bénévoles, paient leur gazoil et n’ont pas de matériel à visée nocturne.  Il y a un sérieux manque de matériels et de moyens. »

 

 

Josiane Corneloup indique qu’elle a adressé une lettre au premier ministre pour l’alerter sur le sujet. Elle souhaite faire une intervention à l’assemblée Nationale lors  des prochaines questions au gouvernement.

« On dénombre actuellement 590 loups sur le territoire français. Le nombre évolue de 10 % par an. En 2019, 12 500 victimes pour une somme de 30 millions d’indemnisation.  Que faire pour réguler cette population ? L’état est garant de la sécurité des troupeaux et des agriculteurs. »

 

Un éleveur précise : « On a des chevreuils égorgés. Puis se sera sur les veaux. »

Les éleveurs indiquent que la topographie de leurs exploitations ne permet pas de clôturer facilement et demanderait du temps et de la main d’oeuvre. « Pendant ce temps-là, on ne peut pas faire les foins, ou les autres activités quotidiennes… »

 

Les éleveurs souhaitent que l’on rediscutent la question des indemnisations. En effet, ils sont indemnisés entre 200 et 240€ pour une brebis alors que pour une brebis lait Préalpes, on arrive à 600€.

 

« Entre la sécheresse, le COVID, le loup, le moral est dans les chaussettes. Comment voulez-vous que des jeunes s’installent ? Les politiques doivent prendre leurs responsabilités. Il faut de la réactivité !»

 

André Accary souhaitent agir sur deux axes : en premier lieu, il va proposer à l’assemblée départementale de compenser et de compléter l’indemnisation de l’État pour les frais engagés par les éleveurs.

Dans un second temps, il souhaiterait qu’on puisse prélever le loup et le mettre en zone sécurisée.

 

 

Enfin, André Accary ajoute : « Je ne vais pas vous laisser. Il faut une action significative et un travail commun.

La députée poursuit : « Il faut effectivement une intervention forte de l’État. »

 

Le maire, Marc Répy, remercie A. Accary et J. Corneloup pour leur écoute et les éléments de réponses qu’ils ont apportés, ainsi que les différentes actions qu’ils vont engager.

 

À suivre…

 

Deux réunions au programme : le mardi 11 août chez Ducerf à Martigny pour les éleveurs et à la Sous-préfecture le jeudi 13 août 2020 pour les maires concernés.

 

 

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






5 commentaires sur “Gourdon : Rencontre des politiques et des éleveurs”

  1. josiane49 dit :

    un loup, tout seul qui aurait tué 40 ovins et un bovin… vous révez ? il s’agit plus probablement d’une meute de chiens ! ils n’ont même pas emporté leurs proies ! « le loup l’emporte et puis le mange, sans autre forme de procès » !!!

  2. millepattes dit :

    590 loups sur presque 700000km2 enorme demandons de l aide aux USA, ce qui pose probleme, c est la cupidite des hommes qui croient que la terre leurs appartient.

  3. la berthe dit :

    Il ne s’agit pas de chiens errants puisqu’un loup a été formellement identifié grâce aux caméras posées par les autorités compétentes.
    Maintenant dire qu’il est seul c’est une autre affaire.
    De toute façon, un loup en Saone et Loire est un loup de trop. Plutôt que d’élaborer des solutions qui reviennent à mettre un cataplasme sur une jambe de bois, il faut traiter le problème à la base.
    Autoriser les lieutenants de louveteries à l’abattre. Une cartouche coûte 2 euros et non 30 Millions d’euros.

  4. josiane49 dit :

    L Berthe, cette photo ne date pas d’aujourd’hui ! je l’avais déjà vue il y a longtemps et ce n’est pas chez nous qu’elle a été prise ! vous avez la haine du loup et des animaux sauvages ! vous ne pensez qu’à tuer et massacrer ce que la création a de plus beau !vous êtes cruelle ! et je ne cautionne pas la mort du loup ! il y a d’autres façons moins radicales de gérer !

  5. gilbert71 dit :

    oui ,il ne faut pas attendre qu’il n y en a plus une solution radicale qui doit se faire dans la logique