« Loup Y Es-Tu ? »
"La Saône-et-Loire s’enflamme au passage d’un canidé" L’association LE KLAN DU LOUP "attend des preuves sérieuses et irréfutables..."
Cette association « s’interroge sur la présence effective » d’un loup dans le département…
Communiqué
»Suite aux multiples articles relatant des attaques sur troupeaux en Saône-et-Loire fin juillet et début août 2020, l’association LE KLAN DU LOUP rappelle qu’à ce jour aucune preuve sérieuse et irréfutable, comme l’analyse ADN, n’a été présentée pour confirmer la présence de Canis lupus italicus sur le territoire.
L’image en noir et blanc d’un piège photographique ne peut attester de sa présence. Elle démontre tout au plus le passage occasionnel d’un canidé.
De ce fait, sans résultats ADN, l’ensemble de ces attaques ne peut être imputé au loup pour le moment, et aucune déduction quant à une probable installation sur le territoire ne saurait être faite.
Si cela venait à se produire un jour, il faudra nous estimer chanceux, car le Loup est un maillon essentiel, témoin clé du bien portant de la biodiversité.
Ne nous laissons pas berner par une profession jouant, en Saône-et-Loire comme ailleurs, sur les légendes moyenâgeuses pour obtenir l’abattage d’un animal (strictement protégé) qu’elle n’a jusqu’ici pas encore vu… ; et qui revendique, sous couvert d’efforts supplémentaires, que « son mode de vie est incompatible avec le sauvage » (en réalité le Vivant).
Non ! Nature et élevage (le vrai) ne sont pas incompatibles. Mais cela demande réflexion, adaptation et surtout envie de se remettre en question…
Canis lupus italicus ne saurait être tenu pour responsable d’une gestion catastrophique du « dossier loup » et des manquements de l’Etat ; et dans ce cas précis, il ne saurait être assimilé par la profession au « principal coup dur de la filière » dont la première difficulté économique est la concurrence étrangère.
Le Plan Loup et sa « gestion à coups de fusil » menée sur cette espèce protégée depuis des années n’a fait que prouver son inefficacité. Elle a accéléré la dispersion de certains individus par la déstructuration des meutes. Les moyens létaux ne sauraient être une solution, c’est un fait établit !
C’est sans doute pour cela que la Préfecture de Saône-et-Loire n’a pas invité l’association LE KLAN DU LOUP (première association française de défense et de protection du loup) dans le groupe de réflexion qu’elle a créé.
Lorsque les anti-loups évoquent l’augmentation du nombre de canidés, elle omet toujours (et curieusement) d’évoquer le braconnage et la mortalité des nouveaux-nés. La population de loups en France reste à ce jour non viable.
Ainsi, si preuve est faite du passage de Canis lupus italicus en Saône-et-Loire, soyons-en fiers et protégeons-le ! »
Contacts :
Site officiel : https://www.loup.eu
Facebook : https://www.facebook.com/kdloup
Twitter : @LeKlanduLoup
12 commentaires sur “« Loup Y Es-Tu ? »”
A l’ attention des écolos qui veulent protéger le loup et là je suis très sérieux :
Je vous demande instamment de vous rapprocher des éleveurs d’ ovins ( qui resistent avec beaucoup de mal ! ) et qui se situent par exemple dans le massif des Ecrins ( vous connaissez : c’ est entre Grenoble et Briançon ). Ils ne peuvent plus faire paître leurs animaux dans les prairies ce qui entraîne inévitablement un envahissement des taillis et forêts situés près des villages alpins ( donc danger en cas d’ incendie ). Là, il y a des milliers d’ hectares à défricher avec tronçonneuses et débroussailleuses car, ce n’ est pas à vous qui connaissez bien la nature que je vais vous l’ apprendre, il est impossible de travailler avec des engins plus lourds ( vu les fortes pentes ). Alors, mobilisez vous ( par milliers, pas par dizaines bien sûr), retroussez-vous les manches et faites preuve de civisme et d’ humanité surtout envers ces éleveurs qui ne sont rémunérés que par les subventions de l’ Europe. Vous pouvez me contacter: j’ ai les adresses des intéressés et vous pourrez ainsi les contacter et faire le bilan de l’ introduction des loups. Pour ma part, j’ ai un hectare à défricher deux fois par an ; merci de tout coeur pour votre aide. Quant au gibier ( lièvres, chevreuils, biches, chamois, coqs de bruyère … il n’ en a plus guère), pouvez-vous en introduire pour retrouver le cheptel de vingt ans en arrière ? Merci encore, même si je ne suis pas chasseur.
A se demander comment la biodiversité a fait depuis plus d’un siècle, pour s’épanouir sans les loups!… Bon, inutile de perdre son temps avec des intégristes zozos et des fonctionnaires payés au mois, même l’idiot du village est capable de comprendre d’instinct les ravages potentiels du loup sur l’élevage professionnel du 21ème siècle (pas celui du 18ème!…). Et pour ceux qui miseraient encore sur le passé bienfaisant du loup sous l’ancien Régime, veuillez donc consulter les archives de unicaen.fr, tout y est, et vous risquez même d’en faire des cauchemars…
C est vrai que lorsqu on regarde bien la photo, on voit bien qu il s agit d un caniche!!!
Je me demande si la race du Canis lupus italicus ne risque pas de muter vers Canis lupus mortibus en Saone et Loire.
A voir !
Ce sue vous dites est faux. Tous les élèves de cours élémentaire connaissent les étages de la végétation montagnarde. La pelouse alpine, où paissent les troupeaux, ne risquent pas de s’enfricher car seule l’herbe pousse à cette altitude ! Avec ou sans mouton, la prairie alpine perdurera.
ce loup me semble bien maigre et bien pelé ! on dirait plutôt un chien abandonné… enfin, moi, ce que j’en dis !….
Le lien précis, pour prendre connaissance de tous les faits divers, avec les milliers de VICTIMES HUMAINES, du loup dans toute la France, au cours des siècles précédents, et collectés par l’Université de Caen: unicaen/homme_et_loup/ . Vous apprendrez tout ce qu’on se garde bien de vous dire, par exemple que le loup solitaire, même pas en meute, s’attaquait principalement aux enfants gardant les vaches ou les cochons, et les femmes allant laver le linge à la fontaine, et qu’on ne retrouvait bien souvent que leur tête (Oui, le loup n’aime pas!…). Et quand ce dernier avait la rage, alors là, plus de discrimination, il attaquait direct aux hommes même armés de bâtons, en se dressant sur ses pattes arrières, et en les égorgeant!… On estime que sous l’Ancien Régime, entre 2000 et 3000 personnes étaient dévorées par an, par les loups, jusqu’à ce qu’on les extermine enfin… Bonne lecture…
Cette chère Josiane 49 va être fière de vos commentaires!!!
Houria, je ne vous blâmerai pas car sans doute vous n’ avez pas jamais pu financièrement vous promener en montagne. Sachez quand même que les arbres poussent jusqu’ à environ 1800 mètres d’ altitude et la planète se réchauffant, ceux-ci poussent à des altitudes de plus de 2000 mètres. Les montagnards doivent rigoler en vous lisant. Peut-être aussi vous n’ aimez pas le cyclisme, le ski etc … car vous pourriez le vérifier en regardant ces épreuves de sport à la télévision. Honnêtement, cela me fait tout drôle de constater que les gens ne savent plus rien. C’ est la faute à l’ éducation nationale peut-être en ne voulant pas rétablir le certificat d’ études primaires à onze ans ! ? Cependant, ma proposition tient toujours pour les gens qui ne sont pas fainéants et venir défricher la « basse montagne » ( jusqu’à 2000 mètres d’ altitude : c’ est dur !!! ). Merci « BALLI » pour vos connaissances et votre bon sens !
Merci pour vos conseils.
Je vais dès demain acheter un lave-linge, ainsi, ma femme ne risquera plus sa vie en allant faire sa lessive au lavoir municipal et pour protéger mes enfants, je vais élever mes cochons dans mon salon.
Extrait du Site de l’université de Caen (unicaen.fr/homme_et_loup), concernant un loup enragé dans notre région (Rappelons que la rage est toujours susceptible de frapper par l’import d’animaux étrangers, chats, chiens etc… 100% de mortalité, sauf à se faire vacciner au plus vite après morsure…)
Au sud de la Bourgogne, autour de Cluny (Saône-et-Loire), un loup enragé réalise une effroyable équipée, du 8 décembre 1775, vers 15 heures, moment où l’on enregistre sa première agression aux Poiriers, hameau entre Buffières et Donzy… jusqu’au surlendemain matin, où un tir de fusil nourri l’extermine à Marizy, dans le Charolais voisin, avec la truie qu’il déchirait avec fureur et les deux chiens qui s’étaient jetés sur lui. Sur un trajet qui atteint presque 50 km en 24 heures, l’animal furieux fait une trentaine de victimes – sans compter les animaux domestiques – qui s’égrènent de village en village (3 à Donzy, 2 à La Vineuse, 1 à Cortambert, 1 à Amugny, 1 à Confrançon, 3 à Cortevaix, 1 à Saint-Ytaire, 2 à Sailly, 1 à Sigy, 1 à Saint-Marcelin, une dizaine à Marisy) : 12 n’en réchappèrent pas.
Tres bien répandu !