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vendredi 18 septembre 2020 à 16:24

Attaques de loup en Saône-et-Loire

 La brigade d'intervention grands prédateurs terrestres mobilisée





Communiqué : 

 

Comme s’y étaient engagés le préfet Jean-Paul CELET, préfet référent Loup, ainsi que le préfet de Saône-et-Loire, Julien CHARLES, lors de leur rencontre sur le terrain du 22 août avec la profession ovine, la brigade d’intervention contre les grands prédateurs de l’Office français de la biodiversité (OFB), dite « brigade loup », est intervenue cette semaine sur le terrain.

 

Après s’être imprégnés de la complexité des territoires d’attaques du loup et de la spécificité de l’élevage ovin dans le département, les agents de la brigade ont pu délivrer leur analyse d’expert et leurs conseils. Ceci permettra aux louvetiers et aux agents de l’Office français de la biodiversité, de renforcer l’efficacité de leurs interventions aux côtés des éleveurs et des chasseurs mobilisés pour la prévention des attaques et pour la mise en œuvre des tirs de défense.

 

Les agents de la brigade ont également procédé à la formation de l’ensemble des louvetiers du département et, en lien avec la fédération de chasse, de plus d’une trentaine de chasseurs les habilitant à participer à l’organisation et la mise en œuvre des opérations de tir de défense renforcée autorisées par le préfet.

 

Enfin, ils ont organisé et réalisé avec les agents de l’OFB et les louvetiers des tirs de défense sur les communes de Saint-Romain sous Gourdon et le Rousset-Marisy, siège des dernières attaques.

 

À quelques jours de l’ouverture générale de la chasse, fixée ce dimanche 20 septembre, le préfet rappelle également à tous les chasseurs du département que le loup est une espèce protégée. Sa destruction est strictement interdite, en dehors du cadre réglementaire dérogatoire.

 

La direction départementale des territoires, l’office français de la biodiversité et les lieutenants de louveterie demeurent mobilisés pour accompagner les éleveurs dans la protection de leurs troupeaux.

 

 

 

 






2 commentaires sur “Attaques de loup en Saône-et-Loire”

  1. BALLI dit :

    Ayant lu certains dénis de type sectaire concernant le loup, et qu’on ne peut rien contre le déni, le sectaire ayant laissé à ses gouroux le soin de raisonner à sa place, il est donc préférable de ne pas rentrer dans la polémique, et de traiter les commentaires délirants par le mépris pur et simple…
    Et pour ceux qui sont encore dotés d’un jugement personnel, re-voici une nouvelle version concernant le MASSACRE du LOUP dans notre région le 8 Décembre 1775, qui fait 30 victimes dont 12 MORTS…

    1775 Région de Donzy-le-National (Donzy-le-Royal) Les ravages d’un loup dans la région.

    Au début du règne de Louis XVI, l’évèque de Mâcon délègua un médecin de Cluny, le sieur Blais, afin qu’il lui rendit compte des dommages extraordinaires causés par un loup enragé. « Il est inconcevable, écrira le médecin, combien cet animal a fait de ravages. Il a tenu dans l’espace de vingt quatre heures plus de 15 à 18 lieues; dans ce trajet il a attaqué, mordu ou dévoré plus de trente personnes et une quantité considérable d’animaux…»
    Ce loup parut le 8 décembre 1775 dans un hameau de Donzy-le-Royal (aujourd’hui Donzy-le-National, où il mordit une femme et un jeune homme de dix-sept ans; puis dans un autre hameau, «il se jeta sur Jean Dovelot, paysan vigoureux âgé de quarante-cinq ans. Cet homme se battit longtemps avec cet animal, il le renversa plusieurs fois en appelant au secours, mais il était trop éloigné des maisons pour qu’on pût l’entendre, il perdit ses forces et succomba à la fureur de ce loup qui le dévisagea absolument; il lui arracha pour ainsi dire tout le nez et lui déchira affreusement toute la face depuis l’orbite jusqu’à la partie inférieure de la machoire.»
    «Cet homme était si terriblement hideux que ses enfants n’osaient pas l’approcher, ils craignaient tous qu’il ne les dévorât. Ce malheureux fondait en larmes en leur demandant du secours: – ne craignez rien leur disait-il, et liez-moi si vous avez peur.»
    Des scènes semblables se déroulèrent tout le long du chemin suivi par le loup, qui se dirigea ensuite vers la forêt de Frénille, les villages de Martray, Lournand, traversa durant la nuit la rivière de Grosne, désola le jour suivant les villages de Toury, Taizé, Confrançon, Cortevaix, Sailly, avant d’être enfin abattu près de Marizy. Toute cette journée on sonna le tocsin dans les villages et la bête fut poursuivie par des hommes armés de fusils qui la tuèrent dans une porcherie où elle était en train de dévorer une truie. On s’aperçut alors qu’il s’agissait d’un jeune loup d’environ dix-huit mois.

    Nous nous préparons donc un avenir radieux, tant au point de vue sécuritaire qu’économique…
    Et des massacres de ce genre, l’université de Caen en a répertorié des MILLIERS!!… (unicaen.fr/loup_et_homme)

  2. josiane49 dit :

    tout ça pour un « loup » que personne n’a encore vu, sauf sur une mauvaise photo qui montre plutôt un chien seul, abandonné et qui est très maigre et tout pelé !!!