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vendredi 6 novembre 2020 à 10:39

Dérogations à l’interdiction de déplacement pour motifs de régulation de la faune sauvage

dans le cadre du plan national d’action sur le loup et les activités d’élevage





Le préfet de Saône-et-Loire a pris sa décision « pour des raisons d’intérêt général…. »

 

Communiqué

 

 

 

« Dérogations à l’interdiction de déplacement dans le cadre des mesures de confinement en cours pour motifs de régulation de la faune sauvage et pour participation à des missions d’intérêt général dans le cadre du plan national d’action sur le loup et les activités d’élevage.

 

Dans le cadre du confinement mis en place le 30 octobre 2020, les déplacements et les activités non essentiels sont interdits, sauf dérogation, notamment sur demande de l’autorité administrative pour des raisons d’intérêt général.

 

Le préfet a donc pris ce jour un arrêté permettant aux chasseurs de poursuivre certaines actions de régulation de la faune sauvage, dans l’objectif de limiter les dégâts qu’elle cause aux cultures, aux forêts et aux biens. En Saône-et-Loire, l’explosion de la population de sangliers cause d’importants dégâts agricoles, indemnisés à hauteur d’environ 600 000 € lors de la dernière campagne. La prolifération de chevreuils peut quant à elle mettre en péril les plantations et régénérations forestières.

 

Ainsi, le préfet mobilise les chasseurs en les autorisant à poursuivre la chasse en battue ou à l’affût du sanglier, du chevreuil et du cerf. Le tir individuel et le piégeage de certaines espèces susceptibles d’occasionner des dégâts sont également autorisés.

 

Pour réaliser ces missions, les chasseurs devront se munir de l’attestation de déplacement dérogatoire sur laquelle sera cochée la case « participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative » ainsi que d’un formulaire complémentaire sur lequel des précisions seront apportées.

 

Les chasseurs devront strictement respecter les consignes sanitaires fixées par le préfet : gestes barrières, règles de distanciation, port du masque, limitation du nombre de chasseurs lors des battues… L’accès aux cabanes de chasse et les repas collectifs sont par ailleurs interdits.

 

Toutes les autres actions de chasse sont strictement interdites jusqu’à nouvel ordre : chasse à l’approche, vénerie, chasse du petit gibier, du gibier d’eau, des oiseaux de passage…

 

Enfin, toute forme d’agrainage est interdite. L’interdiction d’agrainage des sangliers et d’utilisation d’attractifs pour le grand gibier (tels que pierre à sel, goudron de Norvège, crud d’ammoniac, etc.) court jusqu’au 28 février 2021.

 

Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions du plan national d’action sur le loup et les activités d’élevage, les louvetiers et les chasseurs habilités sont autorisés à se déplacer pour l’exécution des arrêtés préfectoraux en vigueur, relatifs aux tirs de défense et de prélèvement ».

 

 

 

 



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9 commentaires sur “Dérogations à l’interdiction de déplacement pour motifs de régulation de la faune sauvage”

  1. Houria dit :

    Pendant le COVID, la barbarie continue.

  2. tintin71 dit :

    Bonjour, qu’est-ce qu’elles sont puissantes ces fédérations de chasseurs, ou alors elles pèsent très lourd au niveau politique, ou alors ne voudrait-on pas les priver de leur passe-temps favori, il faut dire également que c’est le hobby favori d’une certaine  » classe  » en France. Pauvres messieurs !!!
    Moi je n’ai pas le droit de pratiquer ma randonnée hebdomadaire, je marche entre 4 et 6 heures consécutive, rien à voir avec la petite heure, et à moins d’un kilomètre bien entendu. Et pourtant je ne croise personne en parcourant les chemins, si, des oiseaux, des chevreuils, martres, lapins, lièvres….. que la nature est belle !
    Les animaux soi disant sauvages sont là depuis la nuit des temps et pourtant ce ne sont pas eux , les responsables de la destruction des forêts, mais bien l’homme, quelle hypocrisie !!
    Quel dégoût de lire cet article !!!!

  3. service.public dit :

    Super. Les chasseurs ont le droit d’aller dans la forêt, mais pas les promeneurs.
    Remarquez, ça ne change pas grand-chose car quand ça canarde de partout on n’ose plus s’y promener.
    Mais quand même, ça fait rager.
    La marche à pied c’est bon pour la santé et ça permet de prendre l’air….

    • Daniel Z dit :

      Le préfet dit :
      régulation de la faune sauvage, dans l’objectif de limiter les dégâts qu’elle cause aux cultures, aux forêts et aux biens. En Saône-et-Loire, l’explosion de la population de sangliers cause d’importants dégâts agricoles, indemnisés à hauteur d’environ 600 000 € lors de la dernière campagne. La prolifération de chevreuils peut quant à elle mettre en péril les plantations et régénérations forestières. ++
      Et je me souviens, ce n’est pas si vieux, que dans une région il y avait des plaintes reprochant aux chasseur de ne pas abattre assez de sangliers.

  4. la berthe dit :

    Ce que j’aimerais savoir c’est :

    Est ce que le chasse au Dahu est maintenue ?
    A t’on le droit de prélever des Uris Blancs ?

    Si quelqu’un peut me renseigner. D’avance merci.

  5. Épagneul dit :

    La marche à pied d’accord mais non sur des propriétés privées, à savoir que 80 % des forêts françaises le sont…
    Donc quand j’entends ça canarde de partout on n’ose plus y aller tant mieux, continuez même après le confinement

  6. Marcuse dit :

    N’oublions pas que l’état à confié des missions de service public aux fédérations de chasseurs.
    La fédération nationale le dit clairement.
    https://www.chasseurdefrance.com/comprendre/nos-missions/

    Un jour peut-être, sur le même principe, on confiera aux salariés la rédaction du code du travail.