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dimanche 15 novembre 2020 à 05:33

Saint-Romain-sous-Gourdon

La mort du loup : le maire, Michel Chavot, donne son ressenti



 



 

La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre, le loup qui sévissait depuis 4 mois sur le département a été mis hors d’état de nuire, ce vendredi 13 novembre 2020, peu après 19h 00, sur la commune de Saint-Romain.

(https://montceau-news.com/saone_et_loire/626359-un-loup-tue-ce-vendredi-soir-a-saint-romain-sous-gourdon.html)

 

 

Le maire, Michel Chavot se dit « soulagé » par cet épilogue.

 

Une issue fatale pour le loup mais  c’est avec un énorme soulagement qu’il a appris la nouvelle. « Je vois et je partage la réalité et l’intérêt des agriculteurs. J’ai moi-même effectué des veilles pour surveiller le troupeau de mon frère qui est éleveur. »

 

Il nous précise que « les louvetiers étaient en planque sur Saint-Romain car le loup avait été vu au lever du jour sur le territoire de la commune, alors qu’ils avaient prévu initialement de se diriger sur Baron. »

 

C’est donc sur la commune de Saint-Romain, que le loup aura vécu ces derniers instants. Pour cette dernière attaque, il a franchi la clôture électrique qui protégeait le troupeau.  Un louvetier en poste a donc fait feu et abattu la bête.

 

Les agents de l’OFB (Office Français de la Biodiversité) se sont rendus sur place pour effectuer les constatations et la carcasse de l’animal a été prise en charge pour  les examens d’usage.

« Des relevés sur les morsures des différentes victimes lors des attaques ont été effectuées et seront comparées avec les caractéristiques du loup », conclut le Maire Michel Chavot.

 

J.L Pradines

 

 

 

 






4 commentaires sur “Saint-Romain-sous-Gourdon”

  1. josiane49 dit :

    je pleure la mort du loup ! ne pouvait-on trouver une autre solution ? l’anesthésier et l’emmener dans une autre région montagneuse et forestière où il aurait trouvé de quoi se nourrir ? ou est le respect de la vie anlmale ? et vous, les éleveurs, qui soit disant au passage « aimez » vos animaux pour les livrer , à terme à la boucherie où les attend une mort atroce ? j’ai vu une émission hier sur la vie des loups ! adorables bébés qu’on tue sans état d’âme ! vous n’avez pas ma bénédiction ni ma sympathie !!!

  2. clovis dit :

    pourquoi ne pas le prendre chez vous ? en cette période de confinement vous auriez eu l’occasion de sortir le promener en laisse

  3. Esprit Malin dit :

    Monsieur le Maire vous vous dîtes « soulagé » par cet épilogue tout en précisent :une issue fatale pour le loup mais c’est avec un énorme soulagement qu’il a appris la nouvelle.
    (((((((((((« Je vois et je partage la réalité et l’intérêt des agriculteurs. J’ai moi-même effectué des veilles pour surveiller le troupeau de mon frère qui est éleveur. »))))))))))
    Faudrait-il vous rappeler que les sommes allouées annuellement (documents officiels) aux agriculteurs sont accessibles par tous internautes? Qui veux bien se donnez la peine de faire quelques recherches en un click!!!!!!! Quand on vois les sommes il est aberrant INADMISSIBLE de faire croire aux personnes qui ne se penchent pas autant sur ses sujets que moi qu’il n’y avait aucune autre solution que d’abattre une espèce protégé!!!!!!!!!!!!! Petite explication très rapide d’une partie des dépensent faite par les agriculteurs, simple quand nous voyons le prix d’un simple tracteurs flambant neuf N’est pas?????? Je peu continuer le sujet sur lequel je suis penchée depuis bien bien longtemps croyez moi!!!!!!! Trop difficile que de clôturer très haut tout autour des espaces des troupeaux?????NON ABSOLUMENT PAS CECI EST UNE MAUVAISE VOLONTË DE LA PART DES AGRICULTEURS QUI FONT LE CHOIX PERSONNEL D AUTRES INVESTISSEMENTS POUR LEUR BIEN ËTRE PERSONNEL!!!!!!! Faut-il aussi préciser qu’il est tout autant facile que de voir les documents officiels sur le net en ce qui concerne la sommes allouée par perte d’un animal, pour chacune d’une bête morte aux agriculteurs????? Vous tous avez préférer accuser sans preuves fondées UN LOUP « ESPECE PROTEGË » DONC VOUS OUTREPASSEZ LES LOIS ………… ce qui est un sacré exemple quand on porte certain statut qui impose de montrer que les lois ne se détournent pas, vous en conviendrez avec un peu de bonne fois, mais cela sera bien trop difficile pour vous je le sais…… ceci dit pardonnez moi mes fautes car je suis tellement Furieuse que je ne corrige même pas, aussi parce que chaque fois que je veux écrire une vérité je me vois censurer par les modérateurs de messages, ne vous inquiétez pas si mon message n’est pas validé je passerais par la page FB pour le placer ……un petit effort un click et mon message sera visible, pas compliqué chers modérateursssssssssssssssss…..
    Je termine avec une pensé IMMENSSE POUR TOI LE LOUP, REPOSE EN PAIX PETIT ËTRE SI GENTIL ET ACCUSE SANS PREUVE FONDEES, TU SAIS PETIT LOUP L ANIMAL LE PLUS DANGEREUX EN CE BAS MONDE EST L HUMAIN ET NON TOI ET TES CONGENAIRES….. simplement d abattre lâchement revient tellement moins cher!!!!
    L argent le pouvoir seuls importances pour eux mon pauvre loup

  4. Francoise de Montceau dit :

    Alfred de VIGNY

    La mort du loup
    I

    Les nuages couraient sur la lune enflammée
    Comme sur l’incendie on voit fuir la fumée,
    Et les bois étaient noirs jusques à l’horizon.
    Nous marchions sans parler, dans l’humide gazon,
    Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
    Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
    Nous avons aperçu les grands ongles marqués
    Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
    Nous avons écouté, retenant notre haleine
    Et le pas suspendu. — Ni le bois, ni la plaine
    Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
    La girouette en deuil criait au firmament ;
    Car le vent élevé bien au dessus des terres,
    N’effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
    Et les chênes d’en-bas, contre les rocs penchés,
    Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
    Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
    Le plus vieux des chasseurs qui s’étaient mis en quête
    A regardé le sable en s’y couchant ; Bientôt,
    Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
    A déclaré tout bas que ces marques récentes
    Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
    De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
    Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
    Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
    Nous allions pas à pas en écartant les branches.
    Trois s’arrêtent, et moi, cherchant ce qu’ils voyaient,
    J’aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
    Et je vois au delà quatre formes légères
    Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
    Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
    Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
    Leur forme était semblable et semblable la danse ;
    Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
    Sachant bien qu’à deux pas, ne dormant qu’à demi,
    Se couche dans ses murs l’homme, leur ennemi.
    Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
    Sa louve reposait comme celle de marbre
    Qu’adoraient les romains, et dont les flancs velus
    Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
    Le Loup vient et s’assied, les deux jambes dressées
    Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
    Il s’est jugé perdu, puisqu’il était surpris,
    Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
    Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
    Du chien le plus hardi la gorge pantelante
    Et n’a pas desserré ses mâchoires de fer,
    Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
    Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
    Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
    Jusqu’au dernier moment où le chien étranglé,
    Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
    Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
    Les couteaux lui restaient au flanc jusqu’à la garde,
    Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
    Nos fusils l’entouraient en sinistre croissant.
    Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
    Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
    Et, sans daigner savoir comment il a péri,
    Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.

    II

    J’ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
    Me prenant à penser, et n’ai pu me résoudre
    A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
    Avaient voulu l’attendre, et, comme je le crois,
    Sans ses deux louveteaux la belle et sombre veuve
    Ne l’eût pas laissé seul subir la grande épreuve ;
    Mais son devoir était de les sauver, afin
    De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
    A ne jamais entrer dans le pacte des villes
    Que l’homme a fait avec les animaux serviles
    Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
    Les premiers possesseurs du bois et du rocher.

    Hélas ! ai-je pensé, malgré ce grand nom d’Hommes,
    Que j’ai honte de nous, débiles que nous sommes !
    Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
    C’est vous qui le savez, sublimes animaux !
    A voir ce que l’on fut sur terre et ce qu’on laisse
    Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
    – Ah ! je t’ai bien compris, sauvage voyageur,
    Et ton dernier regard m’est allé jusqu’au cœur !
    Il disait :  » Si tu peux, fais que ton âme arrive,
    A force de rester studieuse et pensive,
    Jusqu’à ce haut degré de stoïque fierté
    Où, naissant dans les bois, j’ai tout d’abord monté.
    Gémir, pleurer, prier est également lâche.
    Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
    Dans la voie où le Sort a voulu t’appeler,
    Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler.