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vendredi 22 janvier 2021 à 06:23

LeBoncoin lance le Bon Observatoire

Et étudie les pratiques de consommation des français



 



 

Avec le bon observatoire, il est possible de comparer les habitudes de vie / consommation d’une région à l’autre, d’un département à l’autre et parfois d’une ville à l’autre !

Leboncoin, connu dans le bassin minier en tant qu’entreprise et en France en tant que site internet, propose de nombreux services aux particuliers comme aux entreprises : leur permettant de se loger, s’équiper, trouver un emploi ou encore partir en vacances.

Avec plus d’1 Français sur 2 qui l’utilise tous les mois, le premier site d’échanges entre particuliers se veut être un observateur clé de la consommation dans le pays : automobile, immobilier, vacances, emploi, biens de consommation etc.

 

Entre aspirations et contraintes, le rapport des Français à la consommation s’est considérablement transformé ces dernières années. Préoccupations environnementales, vigilance accrue aux conditions de production et au prix juste, pressions sur le pouvoir d’achat… Si consommer demeure essentiel pour les Français, la critique monte à l’égard d’une hyperconsommation.

 

91% des Français sont d’accord que « On a tendance à accorder trop d’importance à la consommation », rapporte le Bon Observatoire

 

Et ce n’est pas tout ! Puisque 88% des Français sont d’accord que « Notre manière de consommer est nuisible pour l’environnement » ; pourtant 69% des Français sont d’accord que « Consommer, pouvoir acheter ce qui nous fait plaisir, contribue fortement au bonheur ».

Le Bon observatoire juge que les Français prennent de plus en plus de recul, s’interrogent sur leurs pratiques et mettent en question un modèle de consommation qui semble toucher ses limites.

 

9 Français sur 10 s’accordent sur les points suivants (dont 1 tiers sont tout à fait d’accord) :

  • Il est important de pouvoir s’affranchir de la dépendance à l’égard de l’économie en produisant soi-même, en échangeant entre particuliers et/ou en organisant des filières avec des petits producteurs.
  • Le moment est venu de donner la priorité à la promotion de modes de vie moins portés sur la consommation et moins consommateurs de ressources non renouvelables.

 

Dans ce contexte, de plus en plus de Français expriment le désir de consommer mieux. Mieux ? C’est-à-dire à la fois bon pour la santé, bon pour l’économie locale, bon pour l’environnement et surtout utile pour eux-mêmes !

 

« Parmi les propositions suivantes, quelle est la plus proche de ce qui signifie pour vous « consommer mieux ? »

 

 

77% des Français seraient prêts à renoncer à acheter les produits d’une marque si ses modes de production sont très nuisibles pour l’environnement

 

C’est aussi ce que révèlent les observations du Bon observatoire. Et le niveau de rémunération des employés pourrait être un levier ou un frein dans la consommation des français.

 

Aussi dans un souci écologique et économique, ce sont désormais plus de la moitié des Français qui ont recours à l’occasion. Parallèlement, le nombre de produits achetés ou vendus d’occasion ne cesse d’augmenter. Et les biens échangés se révèlent de plus en plus diversifiés.

 

Évolution du nombre de catégories de produits achetés ou vendus d’occasion

 

Catégories d’articles les plus achetés sur le marché de l’occasion

 

Plus localement que révèle le Bon observatoire ?

 

Tout d’abord au niveau de la consommation automobile, dans le département de la Saône-et-Loire, les véhicules d’une valeur de moins de 5000 € sont moins plébiscités et moins offerts dans le reste de la France. En revanche, les véhicules de 5000 € à 10 000 € sont plus présents de presque 5% sur le marché qu’au niveau national pour une demande de 4,3 % supérieure à la moyenne nationale.

On peut donc en conclure que l’offre est à la hauteur de la demande dans le département sur cette tranche de budget. Par ailleurs, les véhicules d’une valeur comprise entre 10 000 et 15 000 € sont également davantage demandés qu’au niveau national (+7,7%) avec une offre de 6,6% supérieure au niveau national. Pour le coup, il peut être plus difficile pour certains d’entre vous de trouver exactement le modèle de vos rêves.

 

Si on se penche si l’évaluation du marché des véhicules dits propres, essentiellement électriques, la Saône-et-Loire est largement en-dessous de la moyenne nationale avec – 24,2% de « véhicules propres » sur notre territoire. Cela peut s’expliquer par plusieurs facteurs : le prix d’abord, ensuite l’inadéquation de ce type de véhicules avec les besoins réels de la population. En effet le département de Saône-et-Loire est essentiellement rural. Les trajets de nombreux habitants peuvent dépasser largement 200 km de façon régulière. Et malgré l’augmentation du nombre de bornes de rechargement de ces véhicules, leur faible présence peut constituer un réel frein – justifié ! – à l’achat d’un tel véhicule.

Plus largement répandue sur une zone s’étendant du bassin parisien à la côté Atlantique, l’offre de voitures propres connaît néanmoins une forte croissance sur l’ensemble du territoire français depuis 2018 (+42%) !

 

S’agissant des véhicules les plus récents, on apprend aussi que c’est dans le Grand Est, le Centre Val de Loire et la région Auvergne Rhône Alpes que les propriétaires de voiture changent le plus rapidement de véhicule puisque l’offre de véhicules d’occasion récents, avec moins d’1 an de mise en circulation et moins de 5000 km au compteur, y est plus élevée que sur le territoire national. Un phénomène qui connaît un fort essor dans la grande majorité des départements français.

 

La Bourgogne-Franche-Comté comprend -16,2% de véhicules récents par rapport à la moyenne nationale. Toutefois le département de Saône-et-Loire comprend à peu près la même répartition de véhicules récents que dans le reste de l’Hexagone. Et la Saône-et-Loire enregistre en 2020 l’une des plus fortes évolutions du nombre de véhicules récents avec + 67%. Cela signifie donc que sur un an, elle a rejoint la moyenne nationale en quantités de véhicules récents présents sur le territoire. Elle avait donc un parc automobile vieillissant depuis plusieurs années.

 

 

Une offre immobilière globalement en adéquation avec la demande

 

Les résultats fournis par le Bon observatoire montrent également que l’offre immobilière correspond globalement à la demande dans notre département.

Les prix à la vente sont assez stables. Et les tarifs à la location dans le département sont en légère hausse pour les appartements, mais stables pour les locations de maison en 2020.

 

S’agissant de la destination des vacances des habitants de Bourgogne-Franche-Comté, seuls 11% voyagent dans leur propre région. La majorité des départs en vacances ont lieu en direction de l’Occitanie, Auvergne Rhône-Alpes, Provence Alpes-Côte d’Azur, et Nouvelle Aquitaine. Ces vacances se préparent en moyenne 46 jours à l’avance pour les bourguignons et franc-comtois.

Enfin concernant le chapitre tourisme, on apprend que la Région Bourgogne-Franche-Comté attire davantage un public familial.

 

 

 

Sur le front de l’emploi, une inadéquation entre offre et demande

 

Le Bon observatoire révèle à travers son étude qu’en Saône-et-Loire, l’offre et la demande en emploi sont en inadéquation. En effet, il y a une différence entre l’offre en transports et logistique et une faible réponse. Il y a donc 8% au moins de postes qui ne sont pas pourvus par manque de main d’œuvre. Le constat est le même en 2020 dans le secteur du BTP et de la construction et dans le commerce et la distribution.

 

L’étude montre qu’en revanche il y a plus de demandeurs d’emplois dans le secteur de services qu’il n’y a de besoins.

Il est difficile de connaître les chiffres de l’attractivité du département en revanche. C’est la région Bourgogne-Franche-Comté qui est sensiblement légèrement plus attractive en termes d’emploi que la moyenne nationale. 60% des recherches d’emploi sont faites dans le département par ailleurs, ensuite en direction de la Côte d’Or, du Jura, de l’Ain et du Rhône.

 

En étudiant en détail les résultats fournis par le Bon observateur, on peut donc observer de réelles perspectives de reconversion pour des personnes en recherche d’emploi dans des secteurs sous tension pour certains. La mobilité géographique dans le département reste indispensable et l’obtention du permis de conduire et d’un véhicule deux indispensables pour l’obtention d’un emploi.

 

EM

 

 

 



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