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samedi 5 juin 2021 à 05:53

Elections départementales : Canton de Montceau-les-Mines – Saint-Bérain sous Sanvignes

Les Candidats de la liste PCF -LFI





La campagne s’installe sur le territoire… Les candidats de la liste PCF -LFI prennent leurs marques et ont fait le point ce vendredi soir au local du PC.

Les titulaires, Nagette Baroche (LFI) et David Bigot (PCF) et les remplaçants, Yanis Malot (LFI) et Martine Henry-épouse Boguet (PCF) ont souhaité approfondir plusieurs points qu’ils souhaitent mettre en avant.

« Nous sommes des candidats de terrain. Il faut aller à l’essentiel : la solidairté et l’entraide

David Bigot a dressé un tableau du département et plus particulièrement de la situation sur le canton et le bassin minier.

« Le bassin compte une trentaine de communes et représente 10 % de la population du département. Le taux de chômage sur le bassin s’élève à 8,3 %, au-dessus de la moyenne départementale de 6,7 % et régionale de 6,6 % ».

Il poursuit : « Les collectivités territoriales doivent avoir un poids sur l’économie ».

Il constate que pour l’heure, les politiques ne s’en préoccupent pas ou alors lorsque c’est trop tard. « C’est collectivement et à tous les échelons, avec un soutien fort dans les luttes, que nous pourrons construire un rapport de force pour lutter contre les fermetures d’entreprises et combattre l’austérité.

Marti, président de la CCM et maire du Creusot, on ne le voit plus à Industeel, c’est pourtant maintenant qu’il faut agir ! »

Nagette Baroche défend l’idée de la création « d’un point le de mobilité » pour assurer le suivi des personnes en insertion. Des dispositifs existent mais ils sont saturés et ne peuvent répondre à toutes les demandes.

Il faudrait développer les moyens à disposition pour aider, guider, subventionner (pour le permis de conduire, l’achat de véhicules,…)… mettre en place des systèmes de location de voitures, de scooters, vélos,… et installer des ateliers de réparations mécaniques du type ateliers solidaires.

Une autre structure pourrait voir le jour sous le nom de centre social d’inclusion, pour les jeunes de moins de 26 ans, pour aller vers le chemin de l’emploi : recherche d’emplois, mise en relation avec les entreprises, sans oublier le volet social et psychologique.

Martine Henry-Boguet émet le souhait d’un département solidaire qui innove où il fait bon vivre. Elle développe : « Le département doit améliorer la vie de chaque citoyen. Il doit faciliter l’installation de nouvelles entreprises en apportant son soutien à l’économie locale avec une surveillance de la destination des fonds accordés.
La création d’un fonds spécifique pour ceux qui veulent donner de l’élan au département par l’apprentissage : les artisans, les commerçants, les petits producteurs, …
Il faudrait également mettre en place un service de bus, pour véhiculer les personnes âgées : mini-bus adaptés, passages réguliers,…

Yanis Malot décline le volet enfance, aide à l’enfance. Il indique qu’il faut voir le fonctionnement des établissements de l’aide sociale à l’enfance, augmenter les budgets et assurer la formation des personnels. «Certains établissements seraient au bord de l’explosion ! »

D’autre part, au niveau des collèges, il évoque l’idée d’ouvrir de nouvelles classes SEGPA sur les établissements du bassin pour accueillir une population croissante d’enfants « Dys ».

Concernant la restauration scolaire, intégrer au maximum les circuits courts, le bio et un repas végétarien par semaine.

Les Candidats :

 

 

→ Nagette Baroche : candidate titulaire (LFI), 38 ans, 2 enfants, titulaire d’un BTS de gestion
Acutellement responsable d’une agence temporaire d’insertion.
Je suis passée cadre du secteur privé depuis 1 an suite à une évolution de carrière.
Originaire de Sanvignes, montcellienne depuis pas mal d’années, j’habite le quartier du Bois du Verne.
Je suis également membre de l’association « Les colibris », situé à Montchanin dont les missions sont l’entraide et la solidarité envers les personnes en difficultés (précaires, SDF,…)
J’ai toujours été très attachée aux métiers du secteur social et de l’aide à la personne. Nous devons défendre l’intérêt de tous les citoyens et de participer à la transformation de la société : c’est une vocation chez moi. Je me revendique également féministe et indépendante.

 

→ David Bigot : candidat titulaire (PCF), 41 ans, petit-fils de mineur, né au Bois du Verne avant de grandir à Toulon sur Arroux, 1 enfant, titulaire d’un Bac Pro ébénisterie.
Je suis actuellement salarié de la métallurgie au Creusot depuis 5 ans.
À 20 ans je suis parti en Vendée où j’ai travaillé dans l’agencement de bateaux pendant 5 ans. J’ai ensuite travaillé 10 ans dans le bâtiment dont 4 ans en déplacement.
Je suis revenu à Montceau depuis 12 ans.
Nous devons porter des valeurs universelles de solidarité, de fraternité, d’égalité entre les salariés, les chômeurs et les retraités quels que soient leur statut, leur origine, leur nationalité, leurs opinions philosophiques ou religieuses.

 

 

→ Martine Boguet : candidat remplaçante (PCF), 69 ans, 2 enfants, 2 filles de coeur, 10 petits-enfants.
Originaire de Normandie, je suis montcellienne depuis 49 ans, résidant au centre-ville.
Je suis membre des associations suivantes :
-la Mère en Gueule, une troupe de théâtre où je joue et je chante .
-RESF, une association qui vient en aide aux réfugiés
-Femmes Solidaires, une association qui vient en aide aux femmes battues et qui défend les droits des femmes.
Je suis également conseillère municipale d’opposition à Montceau-les-Mines ainsi qu’ancienne conseillère prud’homme du secteur commerce. J’ai aussi été responsable syndicale CGT à Mammouth puis à Géant Casino.
Je suis très attachée aux petits commerces ainsi qu’aux circuits courts. Le commerce de proximité est une forme de commerce indispensable. L’épidémie Covid 19 a mis à l’arrêt le commerce qui fait la qualité de vie et le lien social dans nos villes et nos villages. Nous voulons que l’art de vivre à la française perdure et continue de permettre les échanges de proximité et les relations humaines de qualité au quotidien.

 

 

→ Yanis Malot : candidat remplaçant (LFI), 24 ans
Titulaire du brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur obtenu en parallèle d’études en petite enfance.
J’ai travaillé 4 ans pour une collectivité territoriale dans les garderies, les cantines, centres de loisirs auprès d’un jeune public. J’ai ensuite fait d’autres missions en camp de vacances et dans un foyer pour enfants placés par la justice. Acutellement sans emploi, je suis suivi par la mission locale.

 

Originaire de Perrecy-les-Forges, je réside à Montceau depuis décembre 2019.

Je suis membre de différentes associations : RESF, …

Je suis membre d’une association qui vise à faire vivre la culture dans le bassin montcellien. J’ai également été membre de la SPA et de Care France.
J’ai également une passion pour l’écriture.

 

Les aspirations des jeunes ne sont pas mono thématiques et peuvent porter sur plusieurs champs. Elles recoupent celles de la jeunesse en général. La crise a été le révélateur de la croissance de la précarité des jeunes, de la diminution de leurs exigences de rêves, des carrières et des salaires. Ils sont devenus des travailleurs jetables. L’avénement de la crise est un retour au principe de réalité, à un système incontrôlable et déséquilibré. Elle a été instrumentalisée par les entreprises pour accélérer les restructurations.

 

J.L Pradines

 

 

 



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4 commentaires sur “Elections départementales : Canton de Montceau-les-Mines – Saint-Bérain sous Sanvignes”

  1. chipette71300 dit :

    M Malot, pour votre information, les menus végétariens sont déjà obligatoire une fois par semaine dans les cantines scolaires….et les enfants dys n’ont pas besoin de segpa, mais de professionnels pour les aider (ergothérapeute, orthophonistes…) qui manquent cruellement sur notre bassin, et d’enseignants formés à la prise en charge des enfants atteints de troubles dys. Il faut se renseigner, réfléchir…avant de parler

    • Yanis MALOT dit :

      Les classes SEGPA peuvent répondre aux besoins pour faciliter l’accompagnement. De plus, les classes générales sont bien surchargées et n’arrivent pas à répondre aux besoins de ceux qui sont en difficulté. Ouvrir des classes SEGPA peut permettre un meilleur accompagnement, à condition bien entendu qu’il y ait assez de personnel et de professionnels personnalisé.