Autres journaux


vendredi 25 juin 2021 à 09:19

Départementales : réunion publique du binôme Frizot-Calderon

  Les candidats appellent la population à voter





 

Ce jeudi soir, le binôme Frizot-Calderon présent au second tour des élections départementales sur le canton de Blanzy tenait une réunion à Blanzy. Ils étaient accompagnés de leurs suppléants : Josette Lagrange, maire de Collonge-en-Charollais et Yohann Cassier, 1er adjoint au maire à Montchanin.

 

Dans la salle, des élus du territoire étaient présents. Et l’association Préserver Mont Saint Vincent et ses alentours était représentée par la présence de sa présidente et plusieurs membres.

 

Après une brève présentation des enjeux de l’élection départementale, les 4 candidats se sont présentés. Puis ils ont débuté les attaques à l’encontre de leurs concurrents : « On a l’impression que notre concurrent est un trinôme, puisque le Président du conseil départemental est constamment là. Nous, on est constamment les 4 ensembles. Notre force, c’est d’être une quadrette. » a indiqué M. Frizot avant de poursuivre.

« Pour répondre aux élus, l’élu départemental doit avoir de l’expérience. Il faut être au contact des associations et des particuliers. Pour se présenter, il faut de l’expérience, au moins un mandat d’élu. »

 

Et Edith Calderon de reprendre : « C’est une attente qu’on soit actif sur le territoire. C’est aussi une expérience que je tire de mon premier mandat. Nous avons accompagné l’ensemble des collectivités lorsqu’elles avaient besoin. Ce n’est pas mon style d’aller voir les communes spontanément. Nous avons travaillé avec les associations. On a aidé des dossiers dans le cadre du sport amateur. Nous avons répondu aux particuliers. On a été présents et actifs dans les réunions où on nous a demandé. »

 

Edith Calderon de concéder : « C’est quelque chose qu’il va falloir renforcer. Il y a eu une crise avec les gilets jaunes, où on nous reprochait la distance entre les élus et les électeurs. Faire des permanences, ce n’est peut-être pas très utile. Être joignable par téléphone, fixer des rendez-vous, c’est ce que nous ferons. Lorsqu’il y aura des manifestations, des fêtes, nous irons à la rencontre des gens. »

 

Le volet associatif abordé avec un projet de soutien

 

Yohann Cassier a ensuite abordé le volet associatif et le projet de soutien du milieu associatif pour reprendre les activités rapidement et pérenniser ces structures.

 

Puis Edith Calderon a présenté le fil rouge de leur campagne : le projet d’enfouissement d’amiante dans la carrière de Mont Saint Vincent.

C’est précisément Josette Lagrange qui a repris la main pour expliquer les tenants et aboutissants du projet, les risques pour sa commune : 40 puits, deux hameaux qui ne sont pas reliés à l’eau courante.

Elle a aussi abordé le risque similaire pour la commune de Marigny.

 

Les candidats ont indiqué avoir déjà saisi le Préfet. « Si on est élu, on reverra le Préfet là-dessus. L’environnement fait partie des compétences du département, notamment au niveau de la qualité de l’eau.

Face aux quelques questions portant sur ce projet, c’est la Présidente de l’association Préserver Mont Saint-Vincent et ses alentours qui a pris la parole pour apporter des précisions sur les avancées de son association ainsi que de celle, conjointement, de Collonge-en-Charollais.

 

C’est après ces questions que Hervé Mazurek, présent dans la salle, a pris la parole pour « remettre les pendules à l’heure » en réponse à de nombreuses attaques depuis 10 jours (voir l’article).

 

Edith Calderon a répond que la priorité était le canton : « Nous sommes là pour le canton. Notre enjeu, c’est le canton. Edith Calderon a dit regretter elle-aussi ce qu’il se passait.

 

Quant à Jean-Yves Vernochet, il a reprécisé ses orientations : le refus de se présenter pour un nouveau mandat aux départementales, et le désir affiché dès sa campagne municipale de réduire son mandat de maire au profit de son premier adjoint Yohann Cassier.

Il a ensuite attaqué des propos portant la RCEA, projet évoqué par André Accary :

« la mise à deux fois deux voies de la RCEA : c’est une bataille d’élus de gauche de la CUCM. Accary n’était pas encore dans le bain. Ils étaient dans l’opposition alors et étaient pour le péage. On s’est battu pour cette gratuité. On s’approprie des choses, c’est lamentable. »

 

Il a fini son propos en s’en prenant à Alain Ballot, lequel avait contacté directement le département pour réaliser des travaux dans sa commune. Et de conclure sur un appel à venir voter ce dimanche.

 

C’est d’ailleurs le même appel qui a été lancé par le binôme Frizot/Calderon.

 

EM

 

 

 

 

 

 


 






Le commentaires sont fermés.