Marie-Claude Jarrot précise le projet pour le lavoir des Chavannes
Objectif : mise en lumière et valorisation du patrimoine local
Ce vendredi au cours d’une conférence de presse, Marie-Claude Jarrot a apporté quelques précisions sur le lavoir des Chavannes.
Elle a d’abord débuté ce point presse en indiquant l’existence d’un projet d’investissement, extraordinaire, qui est loin d’être abouti. Elle a rappelé que le bâtiment qui était sous la protection de l’État, a été déclassé.
Et faisant le lien entre les deux : « L’État ayant été au courant de ce projet a souhaité faire une évaluation. Soit on cède à l’euro symbolique ce bâtiment à une collectivité, mais pas à un particulier. La loi l’interdit. »
L’idée du projet extraordinaire, porterait sur la création d’un espace touristique et d’un hôtel dans ce bâtiment. Toutefois, il y a très peu de chances que cela se fasse.
Alors quel est le projet de la ville de Montceau ? Et surtout combien cela va-t-il coûter ? Questions que se posent de nombreux habitants et élus de l’opposition.
Le but est que ce bien soit mis en valeur. « Cela a coûté à la commune la mise à disposition de matériel de débroussaillage du site, réalisé par les bénévoles de l’association de Préservation du lavoir des Chavannes. Puis il y a 2 ans, il y a eu les journées du patrimoine. A présent, l’État décide de céder le bien. Le Préfet nous demande comment réaliser une mise en valeur plus efficace. La ville met donc en place un éclairage performant du lavoir. Ensuite, il faut mettre en sécurité. Cea se fera dans le cadre d’une contractualisation avec l’État. Je signerai quand les financements seront obtenus via le plan de relance, le DETR etc. Cela correspond à une enveloppe comprise entre 400 000 et 600 000 €. »
Des financements fléchés pour du patrimoine industriel
Marie-Claude Jarrot de poursuivre sur les financements afin de bien préciser qu’il ne s’agit pas de déshabiller Pierre pour habiller Paul : « Cela s’appelle des financements fléchés. C’est du patrimoine industriel, une friche industrielle ancienne. Une fois le lavoir mis en valeur, je ne ferai rien à l’intérieur. Nous ferons donc le clos et le couvert. Ensuite il y a l’option de couvrir le bâtiment de panneaux photovoltaïques et autour du bâtiment. Après on ferme avec un toit afin d’empêcher les infiltrations. Au maximum, une commune apporte 20% de financements sur un tel projet. Je pense que ce sera moins que cela. Ce bien appartient à la commune. On ne peut pas dire qu’il soit livré aux ferrailleurs. Nous avançons avec des clauses, accompagnés par l’Etat. Je tiendrai informé tout le conseil municipal. »
Marie-Claude Jarrot a ainsi indiqué qu’une réunion à huis clos avec les élus de la commune se tiendrait dès qu’elle aura entre les mains les clauses.
Référendum ou pas référendum ?
Pour Marie-Claude Jarrot, il ne s’agit pas d’être pour ou contre le lavoir. Ce n’est selon elle pas la bonne question. Par ailleurs, la période ne s’y prêtait pas pendant la période électorale.
« Il n’y a pas d’affolement. C’est un sujet de consensus et pas de division. » a-t-elle ajoutée.
Avant de rapporter les propos de Matthieu Chabanel, directeur général délégué de SNCF Réseau : « Je me suis demandé ce que c’était ce merveilleux bâtiment ». Propos recueillis lors de leur rencontre de ce jeudi sur le Campus du Mecateamcluster.
Puis revenant sur la question du référendum : « Pour construire un référendum, il faut connaître les tenants et les aboutissants. Oui quand on les connaîtra, avec la connaissance des clauses. C’est « voilà comment on va récupérer le lavoir des Chavannes, avec tel budget ». Le référendum comprendra le protocole d’accord avec l’État. »
Plusieurs points d’étapes : fin juillet et septembre-octobre
Plusieurs points d’étapes sont à venir concernant le projet. Fin juillet, Marie-Claude Jarrot devrait apporter des informations sur le projet. Et courant septembre-octobre, l’acquisition ferme devrait pouvoir avancer, le temps de travailler plus précisément le dossier.
Un référendum pourrait alors voir le jour dans cette période.
Là-encore sur ce dossier, Madame le Maire s’est montrée très sereine. Elle a redit son projet d’informer l’ensemble du conseil municipal sur un projet dont elle juge qu’il fait consensus et qu’il peut mettre un véritable coup de projecteur sur la ville.
EM
4 commentaires sur “Marie-Claude Jarrot précise le projet pour le lavoir des Chavannes”
Conférence de presse ? Pour redire ce que Mde Jarrot a déjà dit au conseil municipal Ce vestige d’un temps révolu ne doit pas faire augmenter la dette de la ville et l’argent qui devrait être investi dedans serait mieux placer dans la rénovation des bâtiments municipaux accueillant du public
Y’a pas autre chose à faire que ce tas de ferraille franchement !!!
Ce bâtiment est le symbole du devenir de Montceau. Endettement, inutilité sinon encore et encore des frais inutiles pour rénover un bâtiment qui représentera le tombeau de Montceau les Mines.
Le feuilleton du devenir du lavoir des Chavannes continue.
En 2003, la C.U.C.M. a lancé un concours d’idées pour la reconversion du lavoir des Chavannes. Dans une interview, M. Baumel, alors vice président de la C.U.C.M. en charge du patrimoine (le JSL, 19/02/2003) a annoncé que 150.000€ avaient été provisionnés pour ce concours. 42 dossiers reçus, 5 retenus et un lauréat, qui proposait, pour 1.700.000€, de laisser la végétation pousser à l’intérieur et à l’extérieur (l’Info communauté de septembre octobre 2004).
Nouveau projet en 2017 (le JSL, 4/2/2017) : l’article annonce que la rénovation aurait coûté 28 millions d’euros et la démolition 4 millions. Il précise également qu’une étude architecturale, documentaire et mémorielle du lavoir des Chavannes, pilotée par la DRAC, avec appel à candidature auprès de cabinets d’études, devrait coûter 300.000€. Cet appel courait jusqu’à fin janvier 2018. Qu’en est-il advenu ?
A suivre