C’est au cours d’une conférence de presse ce mardi en fin de matinée que Raphaël Leca, directeur du centre universitaire Condorcet a fait un point sur la filière STAPS, une filière qui a bien changé depuis l’ouverture du centre Condorcet, il y a près de 30 ans.

 

Cette année, STAPS fait le plein. « On espère capitaliser sur les années passées. Je pense qu’on a gagné en attractivité. Les gagnants qui voulaient monter à Dijon auparavant ont nettement réduit en nombre. La plupart de nos étudiants sont originaires de Saône-et-Loire et de la Nièvre. Ils sont d’ailleurs prioritaires pour entrer au centre Condorcet. Nous avons quelques étudiants du Rhône, du Puy-de-Dôme et de Côte d’Or. » nous a indiqué le directeur du centre Condorcet.

 

Et pour la deuxième année consécutive, 15 places sont réservées pour les étudiants qui souhaitent à terme suivre des études de santé. Ces étudiants suivent des heures en plus pour leur permettre d’entrer en médecine, en téléenseignement. Sous réserve de valider leur année aussi bien en STAPS qu’au niveau des enseignements dédiés médecine, ils peuvent intégrer la deuxième année de médecine.

 

Plus de 400 étudiants en STAPS et une licence professionnelle

 

Pour l’année universitaire 2021/2022, les effectifs devraient s’élever à 215 étudiants en première année et 210 en deuxième année. A cela s’ajoute la licence professionnelle en gestion des activités artistiques qui compte une quinzaine d’étudiants.

 

La filière STAPS vit un véritable engouement qui s’explique par une diversification des débouchés ces dernières années.

 

Au début de la section, les débouchés étaient l’enseignement.

Aujourd’hui moins de 50% des étudiants deviendront enseignants d’EPS.

La formation propose quatre spécialités :

• éducation et motricité,
• entraînement : pour des activités de coaching ou de préparation physique ;
• APAS (activité physique adaptée et santé) : pour intervenir auprès de publics à profil particulier, des personnes en situation de handicap, d’obésité ou âgées. Les médecins peuvent prescrire de l’activité physique. Des étudiants sortant de cette formation peuvent intégrer des centres de rééducation, réadaptation, des EHPAD etc.
• management : cette spécialité concerne l’organisation de faits sportifs, l’événementiel.

 

Raphaël Leca a fait remarqué : « le confinement a renforcé l’idée que l’activité physique devrait prendre une place importante dans la vie des enfants, des adultes et des personnes âgées. ».

Les étudiants ont aussi des stages en deuxième année, soit en milieu associatif, scolaire ou parfois médical.

 

Le campus de la CUCM peut compter sur une forte présence d’étudiants de la filière STAPS : près de 345 étudiants à priori : plus de 200 en première année, 110 en deuxième année et une quinzaine en licence professionnelle.

 

La filière STAPS a donc bien évolué depuis son ouverture.

 

EM