Suite à la nouvelle exploitation de la ligne Buscéphale n° 7 depuis janvier 2012 et au nouvel itinéraire, le Conseil général a examiné les quelques demandes d’habitants des communes de Prissé, La Roche Vineuse et Sologny se déclarant usagers sur l’ancien parcours.

Les élus de ces trois communes, adhérentes à la Camval, et au Situm (chargé d’assurer le transport notamment à l’intérieur du périmètre Camval) ont été reçus par Jean-Luc Fonteray, vice-président du Conseil général en charge des transports, accompagné des conseillers généraux concernés, des responsables des transports départementaux et du directeur de Sud Bourgogne transport mobilité (SBTM).

Resituant les responsabilités respectives prévues par la loi de chacune des organisations, le Vice-président du Conseil général a rappelé mettre tout en œuvre pour trouver des solutions permettant de concilier les différents objectifs de cette ligne interurbaine, dont le nouvel itinéraire permet désormais de desservir les TGV en gare de Mâcon Loché  et de s’affranchir entre autres des difficultés de parking.

S’il appartient au Situm de répondre aux besoins de transport à l’intérieur de son périmètre, l’interconnexion et la coordination des réseaux doivent être recherchées.

C’est ainsi que, ne pouvant remettre en question la liaison directe Cluny à Mâcon Loché en raison des correspondances TGV calculées au plus juste, le Conseil général et la SBTM ont proposé aux élus du val lamartinien d’expérimenter un passage par leurs communes pour les trois courses de la ligne 7 qui n’ont pas de correspondance avec un TGV.

Il sera donc possible d’effectuer au moins un aller-retour quotidien entre le Val lamartinien et Cluny. De légères modifications des horaires étant nécessaires, les détails seront communiqués ultérieurement pour une effectivité avant cet été. Cette proposition permettra d’assurer le service afin de pouvoir, à l’issue d’un semestre, en confirmer le réel potentiel qui, rappelons le, était très faible en 2011. Le choix du Conseil Général de confier le service à une Société Publique Locale offre en effet la réactivité indispensable à de tels ajustements.

D’autre part, le Situm devrait amplifier le transport à la demande (TAD) sur son réseau TremA dans les communes concernées, répondant ainsi davantage aux besoins de déplacements au sein de l’agglomération mâconnaise. Un plan de communication permettra également une meilleure connaissance des adaptations des offres.

Cette réunion fructueuse des responsables concernés a confirmé la difficile et nécessaire coordination des différentes autorités organisatrices de transport qui ne peut réussir sans le sens des obligations, des responsabilités et des limites de chaque entité.

Le Conseil général, soucieux de l’équilibre de ses services publics, confirme sa volonté de développer une offre de transport adaptée et l’intermodalité entre les différents réseaux.