Il y a des assemblées générales qui se terminent dans l’indifférence générale ce ne fut pas le cas de la dernière AG de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Saône-et-Loire qui s’est déroulée lundi dernier au siège à Chalon-sur-Saône.

Après un après-midi de sérieux travail vint un agréable moment de détente et quel moment ! Les élus, les partenaires et l’ensemble du personnel fêtèrent le départ en retraite avec « honorariat » s’il vous plait de celui qui fût depuis 1972 le collaborateur zélé qu’on lui connaît : Claude Patard. Alors qu’il était un frétillant jeune homme de 26 ans il a été embauché à l’époque à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Mâcon-Charolles-Tournus comme chef du service « Etudes et Formation » ou il développa les activités formation continue et apprentissage. Puis, de par ces compétences reconnues il gravit les différents échelons qui le menèrent au poste de Directeur Général de la CCI de Mâcon en 1987. Il travailla sous la présidence de Marcel Blanchard-Jacquet, René Guérin, Jacques Bayardon, Jean-Pierre Labruyère et, devenue Chambre de Commerce et d’Industrie de Saône-et-Loire avec les présidents Jean-Marie Billaut et Bernard Echalier.

Claude Patard, avec toutes ces différentes équipes a construit, formé, accompagné, géré, développé, conseillé et dirigé.

Les réalisation et/ou institutions auxquelles Claude Patard a participées créées et/ou dirigées sont multiples : CFA des métiers de l’automobile, construction de l’Espace Emploi-Formation, restaurant interentreprises, etc. Il participa à la promotion du Poulet de Bresse, du vin sur les autoroutes, promu le bœuf à la Maison du Charollais, mis des bateaux de croisières sur la Saône et accueil le Paris-Dakar.

C’est dire qu’un directeur général de ce gabarit ne sa « lâche » pas aussi facilement. Aussi, en présence de son successeur Pascal Leyès, le président Bernard Echalier ne fut pas à cours de  noms et d’adjectifs élogieux afin de remercier son ancien et dévoué adjoint qui oeuvra pour la cause des commerçants et industriels du département et ce fut un moment de joie lorsqu’il remis le cadeau à Claude : une superbe montre de marque.

Ce n’est pas sans émotion dans la voix que Claude Patard devait remercier l’ensemble de ses anciens collaborateurs et amis. Bien entendu le verre de l’amitié fut levé haut et l’on trinqua à la santé de Claude et à une longue et heureuse retraite !

Désormais Claude n’aura plus aucune excuse pour être en retard à l’heure du… Pastis !

Bien entendu le verre de l’amitié fut levé haut et l’on trinqua à la santé de Claude et à une longue et heureuse retraite !

 Michel Chevalier