Saône-et-Loire
Protection des troupeaux contre la prédation par le loup
Communiqué de la préfecture :
« Les éleveurs peuvent déposer en ligne leur demande de subvention pour protéger leurs troupeaux.
L’appel à projets national pour accompagner les éleveurs dans la protection de leurs troupeaux contre la prédation par le loup vient d’ouvrir. Ce dispositif a pour objectif de favoriser l’adaptation des activités d’élevage à la présence des grands prédateurs.
Il accompagne financièrement les éleveurs détenteurs de troupeaux d’ovins et de caprins soumis à un risque de prédation à la mise en place de mesures de protection des troupeaux :
– achat et entretien de chiens de protection (taux de financement de 80 %) ;
– achat de clôtures électrifiées (taux de financement de 80 %) ;
-réalisation d’une étude de vulnérabilité de l’exploitation à la prédation (taux de financement de 100 %).
La première mesure est accessible à l’ensemble des éleveurs du département.
Les deux autres sont quant à elles réservées aux éleveurs dont les troupeaux pâturent sur des communes classées en « cercle 2 » (389 communes listées dans l’arrêté préfectoral du 16 janvier 2023). Il s’agit des secteurs où sont survenues des attaques, au cours des deux dernières années, pour lesquelles la responsabilité du loup n’a pas été écartée.
La cartographie des communes est en ligne sur le site départemental de l’État.
Le préfet rappelle que le département de Saône-et-Loire est un territoire de colonisation par le loup et que les troupeaux ovins et caprins sont de ce fait exposés à un risque de prédation. Il appelle les éleveurs à profiter de cet appel à projets pour se doter de moyens de protection pérennes de leurs troupeaux.
L’appel à projets national est ouvert jusqu’au 31 juillet 2023. Les demandes de subvention sont à déposer en ligne : https://www.saone-et-loire.gouv.fr/appel-a-projet-protection-des-troupeaux-2023-a15640.html. »
2 commentaires sur “Saône-et-Loire”
Perso, bien que petit fils de paysan de 3 côtés de mes grand-parents (une de mes grand-mère étant pantalonnière c’est à dire couturière spécialiste du pantalon) j’avoue que je ne connais pas grand chose en ce qui concerne les loups et leurs méfaits.
Cependant, je note que la 3ème mesure prévoit, je cite :
« réalisation d’une étude de vulnérabilité de l’exploitation à la prédation (taux de financement de 100 %). En clair, c’est encore nous, les contribuables, qui allons payer des organismes parasites pour des expertises « bidon ». Bon, j’admets que les bousculeurs de mottes et autres pecnots que sont les paysans ne sont pas très malins aux yeux de nos gouvernants mais il me semble qu’ils n’ont nul besoin d’une aide extérieure pour mesurer la vulnérabilité de leur exploitation.
Ces bouseux, depuis la nuit des temps nous ont nourri, participé jusqu’à une période récente à équilibrer la balance du commerce extérieur. Ils méritent donc notre respect et notre reconnaissance.
OUI, j’ai oublié l’aspect économique. Je crois bien que chaque année a lieu tous les ans à Palinges une foire aux ovins où se rendent Belges, Hollandais, Suisses et Allemands pour acheter et promouvoir la race ovine Charolaise. Dans le Charolais, nous avons bien sur les vaches mais aussi les moutons mais encore les poules plus méconnues. A vous les ruraux et à nous les citadins engagés de les faire connaître.
PS: Je suis bien conscient que les agriculteurs ont autre chose à faire que de se connecter. Cependant, je serais intéressé par leur réaction. Si un de leur proche peut les inviter à commenter, ils sont les bienvenus.