Autres journaux


vendredi 8 septembre 2023 à 02:12

Les Bizots : la sénatrice Marie Mercier en visite dans la commune

Le maire et ses élus tournés vers l'avenir présentent leurs projets



 

Marie Mercier, sénatrice de Saône-et-Loire s’est rendu ce jeudi en début d’après-midi dans la commune des Bizots pour rencontrer Jean-Paul Luard, maire et une partie de son conseil municipal.

Marie Mercier souhaitait voir le maire de la commune après plusieurs mois mouvementés avec l’affaire Maël dans l’école de la commune et se tourner résolument vers l’avenir.

Pour la sénatrice qui a été régulièrement en contact téléphonique avec Jean-Paul Luard, il s’agissait de sa première visite sur la commune.

La rencontre s’est tenue en mairie. Toutefois, à son arrivée, la sénatrice a pu prendre connaissance des équipements de la petite commune de près de 500 habitants.

Jean-Paul Luard a d’ailleurs rappelé les équipements de la commune : la maison pour tous, le restaurant scolaire refait à neuf comprenant une cuisine, une salle des fêtes refaite à neuf, une garderie matin et soir ou encore les circuits des balades vertes.

L’école de la commune compte actuellement 56 élèves. Et l’équipe enseignante a été entièrement renouvelée cette année.

La commune, grâce à son tissu associatif notamment, propose beaucoup de manifestations à l’année. Et la moyenne d’âge des habitants est de 41 ans.

La sénatrice a pu apprécier le bourg, dont les travaux se sont achevés il y a quelques mois.

La proposition de loi de Marie Mercier

Marie Mercier est venue ce jeudi notamment pour rappeler tout son soutien au maire des Bizots, quelques mois après la fin du dossier concernant le harcèlement d’un élève dans l’école de la commune. Et elle rappelle que le décret qu’elle a proposé concernant le harcèlement s’est notamment appuyé sur l’affaire des Bizots, mais pas que. En effet, Marie Mercier s’est plutôt spécialisé dans les dossiers portant sur la protection de l’enfance.

Le 14 février dernier, elle avait prévu de poser une question orale au gouvernement sur le sujet. Elle est alors tombée sur un premier article évoquant le dossier des Bizots. Sa question a donc changé d’angle à l’endroit de la ministre : « Est-ce vraiment à l’enfant victime de payer la double peine au moment de devoir les séparer ? » Et la Ministre de répondre « non » !

Le 21 février, elle dépose ainsi un texte qui comprendra 215 cosignataires.

« Tout le monde sait que c’est important. Le harcèlement, cela marque en tant qu’enfant, parents, grand-parents, proches » a-t-elle expliqué, avant de regretter que sa proposition n’ait donné lieu qu’à un décret. Une nouvelle loi aurait fait l’objet de davantage de débats et peut-être d’ajouts grâce à la confrontation du texte avec d’autres élus et professionnels. Toutefois, « c’est le début de quelque chose » admet-elle.

Avant de poursuivre : « Il faut accompagner la parentalité, éduquer les enfants ». Selon l’élue, c’est au moins un million d’enfants qui sont impactés et près de 4 millions d’adultes, voire plus.

« Au départ, ce qui est important, c’est la prévention. Il faut aussi dépister tout de suite. Il y a trois éléments auxquels il faut faire attention : la fréquence, l’intensité et la durée. Quand ces trois critères sont réunis, on n’est plus dans la chamaillerie. » a-t-elle ajouté.

A la suite et grâce à ce dossier, ce sont aussi d’autres maires, élus, familles qui ont contactés la sénatrice et même Jean-Paul Luard lui-même pour savoir comment aborder ce type de dossier.

Marie Mercier, très impliquée, a rappelé que c’est bien le rôle de l’éducation nationale d’éduquer, d’élever et de donner des repères avec l’autorité du sachant. En parallèle, elle reconnaît aussi les difficultés des formations actuelles des enseignants (depuis notamment la disparition des IUFM), et aussi de tout ce qui leur est demandé.

Quant au maire, il a toute autorité pour accepter ou refuser le départ d’un enfant de son école. Cela lui coûte en effet d’accepter le départ d’un enfant de sa commune.

Aujourd’hui, la commune travaille à l’apaisement de tous, appuyée par la sénatrice. Jean-Paul Luard a rappelé le coût d’un enfant à l’école pour la commune à l’année : 1247 € (fonctionnement de l’école, chauffage, entretien du bâtiment, bus, sorties dont certaines prises en charge par la commune etc.).

Cet échange entre les élus a permis de rappeler l’important de respecter aussi le maire. Celui-ci a en effet et à plusieurs reprises reçu des menaces. Il a d’ailleurs porté plainte et passera au tribunal en début d’année.

De l’apaisement et des projets

Marie Mercier est également venue pour apporter son soutien aux projets de la commune. Pour l’école, c’est un projet qui tient à cœur à l’ensemble de l’équipe municipale : l’acquisition d’une parcelle de terrain pour apporter davantage de verdure à l’école et un emplacement pour des activités sportives.

Jean-Paul Luard a montré l’emplacement de la parcelle à la sénatrice.

Autre projet phare : le déplacement de la mairie.

Là encore, Marie Mercier a pu admirer le projet ambitieux et non moins indispensable des travaux de la mairie à venir dans le bâtiment actuel de la Maison pour tous. En effet, la mairie actuelle doit être détruite pour des raisons de sécurité.

La sénatrice, très à l’écoute, proposera aussi son appui pour mener à son terme le dossier des travaux de la nouvelle mairie.

Il faut aller de l’avant. Et aux Bizots, les échanges sont allés bon train dans ce sens, ce jeudi après-midi. La commune reste dynamique et proposera ainsi dans les prochaines années un nouvel espace extérieur pour les élèves de la petite commune. Une jolie initiative saluée par Marie Mercier.

EM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






Le commentaires sont fermés.