« Etre né et s’aimer au mauvais endroit, fuir dans la peur de la mort et dans l’effroi. Trouver enfin le bon endroit, y construire sa vie comme tout être y a droit » voila ce que peut voir le visiteur en haut des escaliers menant à l’exposition, tout est dit…

 

Membre de la chorale Polonia, de la compagnie Arpège de Saint Sernin du bois, commune où il réside, Alain Chanliau est peintre et scupteur. Ce samedi 7 décembre 2024 il présente 74 peintures, 13 sculptures à l’Embarcadère.

Grand voyageur au cours de sa vie professionnelles il a ramené pour plusieurs vies de souvenirs, d’impressions, de visions qu’il retranscrit sur toile et avec la matière. 74 tableau mais beaucoup de techniques, de « manières différentes », mais toujours l’art de la perspective, de la lumière diffuse ou révélatrice, des portraits, des paysages campagnards ou urbains, des animaux, de l’abstrait, du figuratif.  Son tableau « le mineur »  trône en bonne place à l’hôtel de ville de Montceau-les-Mines.

 

 Il dit « je me suis fait pièger par mes petits enfants », ce que confirme son épouse. Ils avaient vu une exposition et l’on convaincu de se lancer à son tour. Jean Chanliau affirme « Dans chacun de nous il y a un potentiel, un don à explorer » C’est aussi l’histoire de sa vie, sportif il devient champion de France d’aviron. Correspondant du Progrès, jeune, il monte en avion pour photographier le lac de Torcy et faire connaître l’aviron et son club. Il permet d’aboutir à la base d’aviron sur le Lac. Retraité il se relance aussi dans l’industrie pour faire progresser les choses.

Certes il y a un potentiel, un don à explorer, mais il y a l’esprit, la volonté et le talent qui vont avec.

Après les discours et avant le pot de l’amitié consacrant le vernissage il offre à tout le monde un concert dansé avec ses complices de  la compagnie Arpège, Christian Courault et lui à la Vielle à roue et avec quelques autres musiciens jouant de l’accordéon diatonique et de l’accordéon numérique, plus des danseurs bien applaudis eux aussi..

Exposition Grande galerie de l’Embarcadère du 7 au 18 décembre, une majorité des œuvres est à vendre.

A voir absolument

 

Gilles Desnoix