That is the question !

Santé magasine, Futura, Marie France, Auféminin.com, Pleinevie, Santé.journal des femmes, Bien-dans-sa-peau.fr, Démotivateur.fr, Grazia.fr,  Masculin.com,  Ma-grande-taille.com, Psychologies.com, Adn-clim.com, Pressesanté.com, Journaldessenior.20minutes.fr, Fr.style.yahoo.com,  et la CAF et la CPAM et les caisses de retraites ; tout ce beau monde entend réguler le nombre de douches que les seniors doivent prendre pas semaine pour garder une peau saine, active, protégée. Pas plus de trois, deux c’est mieux, tout le reste du temps que les parties transpirantes et intimes. Grand retour du gant de toilette.

Ça en devient lancinant à longueur d’écrans.

Si l’on était complotiste on pourrait se dire : mais pourquoi ? Pourquoi Maintenant ? Quel est le but ?

Et bien, même sans être complotiste, la question se pose.

Tout ce beau monde des médias et de la santé médiatique ne peut pas se focaliser sur un tel problème sans que l’on trouve du feu sous la fumée, ou la vapeur d’eau.

Cette occurrence faisant la première page de tant de monde qui ne jouent pas dans la même cour laisse présager qu’il n’y a rien de fortuit à ce battage médiatique. Pour briller facilement en société on pourrait dire qu’il s’agit là d’un complot des fabricants de linge de toilette, mais c’est un peu court jeune homme.

Mais oui, forcément il s’agit d’une campagne orchestrée. Ça tombe sous le sens, enfin ça coule de source. C’est une campagne nationale, voire européenne, mondiale peut être, pour nous habituer à moins consommer d’eau. Depuis Daniele Miterrand l’on sait qu’il va y avoir une guerre de l’eau, la sécheresse sévit un an sur deux en France, alors dans le monde… Moins de douches, moins d’eau utilisée, donc moins d’eau à fabriquer, à assainir, donc moins de charges publiques. Moui, moui, mais c’est bien sûr : qui dit charges publiques dit dépendance. Depuis la crise des Ehpad on le sait il n’y a plus de crédits, moins de personnel, moins de temps pour chaque résident et donc une douche tous les 15 jours voir moins. Donc, euréka, si l’on apprend aux seniors que se doucher trop souvent c’est nocif pour eux, ils vont accepter une douche par quinzaine. Mieux ! Le coût de la vie, plus la hausse de l’énergie, plus la pression écologiste, plus le renflouement des finances de l’état en rognant sur les retraites, égale encore moins de douches pour la bonne cause et par manque de moyens. « Une douche par mois pépé c’est ce qui vous convient à vous et votre peau ».

Attendez, attendez, est-ce qu’ « ils » n’essairaient pas de nous conduire à penser que l’état n’a plus les moyens de s’occuper des vieux et que c’est aux enfants, aux collectivités, aux mutuelles de le faire à sa place.

Est-ce que l’on n’essaie pas là de nous obliger à souscrire des contrats pour garantir notre avenir et donc notre vieillesse car bientôt il y aura les services médicaux et les services hôteliers comme on dit dans les hôpitaux. Les douches feront partie des seconds, comme la télé, les repas, etc.

Si nous étions complotistes nous dirions que l’on essaie de nous tondre la laine sur le dos jusqu’à notre dernier petit sou en nous obligeant à accepter toutes les restrictions comme normales et faisant partie d’un engagement citoyen de la part de chacun. Tout le monde de se récrier : « Ben, là, vous poussez un peu loin ». Et le confinement ? Et l’heure unique de sortie dans un rayon d’un kilomètre, et l’obligation vaccinale et… n’en jetez plus la cour est pleine.

Heureusement nous ne sommes pas complotistes, alors nous pensons que si tout le monde dit que trop de douches c’est nocif pour les seniors il peut y avoir un fond de vérité.

Mais la question se pose qu’est-ce réellement un senior ?

Là aussi on pourrait devenir complotiste : pour la douche mettez la pédale douce, mais si vous voulez une bonne retraite allez travailler avec seulement 2 ou 3 douches par semaine.

Donc je pose la question pour  tous ceux qui dès la cinquantaine se retrouvent au chômage d’office, on fait quoi question douches hebdomadaires ?

Mais bon nous ne sommes pas complotistes pour un sous… même pas pour un gros paquet !

Gilles Desnoix