CGPME 71
Jean-François Kahn et Nathalie Griesbeck pour animer l'AG
Cente-vingt chefs d’entreprises du département ont suivi, vendredi soir à Saint-Yan, les travaux de la CGPME 71 qui tenait son AG. Avec, en invités, Natalie Griesbeck et Jean-François Kahn.
C’est au coeur du Charolais-Brionnais, que la CGPME a tenu son assemblée générale annuelle. Après une réunion statutaire rondement menée par le président Gilles Penet et le secrétaire général, Damien Giraud, la plénière ac cueillait le président du Pays Charolais Brionnais, Jean-Marc Nesme qui est venu présenter son projet d’inscription des bocages, des sites et monuments au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une démarche qui, certes, va prendre quelques année mais, à terme, apportera une plus-value à quasiment un tiers du département. Et une autre image pour l’entreprise. Jean-François Kahn et Nathalie Griesbeck, par ailleurs, ont signé leur engagement dans cette démarche. La députée européenne a également proposé de son aide pour porter le dossier.
J.F. Kahn a testé les équipements de St Yan et fait un survol du Charolais
Très attendue sur l’Europe et ses soubresauts, Nathalie Griesbeck a plaidé pour le fédéralisme « seule issue plausible et raisonnable pour redresser la barre. »Fidèle à la CGPME 71, elle a fait un tour d’horizon des turbulences qui agitent la zone euro, apportant un œil à la fois critique et constructif sur une crise qu’elle estime « encore loin d’être dénouée ».
Photo de famille, devant la montgolfière du Pays Charolais
Toujours égal à lui-même, maîtrisant parfaitement son sujet, Jean-François Kahn, se plaçant sous l’angle du Persan qui découvre l’Europe, a décrit une situation qui, tout de même, interpelle. Revenant sur le système électoral qu’il juge abbérant puisque privant un groupe qui recueille près de 20 % des voix de plus de représentants à la chambre basse alors qu’un groupe qui fait six points en a une vingtaine. Le fondateur de Marianne a plaidé pour un nouveau modèle sociétal qui réformera l’Etat cannibale et dont le système de fonctionnement a fait naufrage. Sur l’Europe, sa vision du fédéralisme en a convaincu plus d’un « le fédéralisme est incontournable, on va vers des États Unis d’Europe. » Tout en reconnaissant qu’on peut ne pas être d’accord avec sa vision des choses.
Gilles Penet, un président satisfait de sa CGPME, forte de 500 adhérents
En cinquante minutes, sans note mais avec une conviction totale, Jean-François Kahn aura marqué de son empreinte cette soirée qui s’est conclue autour d’un bœuf à la broche et d’une démonstration de montgolfière avec le club de Chalon sur Saône.