Blanzy – Montceau-les-mines – « L’appel des hauts »
Le nouveau Sylvie Wojcik est arrivé...
Après ses romans « Les narcisses blancs » et « Les dernières volontés de Heather McFerguson », chez Arléa, qui ont été de vrais succès de librairie, Sylvie Wojcik revient avec un nouvel écrit, « L’appel des hauts ».
Nous avons rencontré l’auteure de passage dans sa famille à Blanzy. Elle sera présente au Salon du livre de Blanzy le dimanche 12 octobre et fin janvier, au salon du livre de Saint-Vallier pour échanger autour de son nouveau roman, « L’appel des hauts », sorti en librairie le 28 août 2025.
Dans un premier temps, S. Wojcik partage sa façon d’écrire et confie comment lui viennent ses idées.
« elles sont venues souvent, voir toujours, après des séjours en montagne, en randonnées, en marchant dans les Hautes Alpes. Ça commence toujours par les lieux, Le hameau… Puis les personnages arrivent… Karol de Pologne. On avait voyagé et découvert la Pologne.
Le personnage principal. « Quand il a quitté la Pologne, il voulait aller d’une mer à l’autre, de la Baltique à la Méditerranée, et au bout de son périple se baigner dans cette mer du sud pour laver son chagrin… »
Un autre personnage vient d’ailleurs. Je voulais parler des migrants, pas d’une manière militante, mais de leurs histoires chargées. On est tous un peu migrants et mettre en parallèle l’écart de ceux qui sont là, de ceux qui restent.
De l’histoire de trajectoire Nord / Sud. Tala est née de la question migratoire sans en faire un étendard ».
On remarque que comme dans le précédent roman,« Les dernières volontés de Heather McFerguson », un des personnages principaux est absent. C’est une manière de plonger le lecteur dans une forme de mystère, de recherche, d’interrogations.
L’histoire se déroule dans un hameau en montagne. Cette montagne qui permet aux personnages de se révéler, les gens qui sont là, ceux qui passent ; de la confrontation, les histoires se télescopent.
« Pour ce roman, j’ai écrit le début quand j’ai eu le lieu. J’avais la fin et un moment de vide pour le corps de l’histoire. Petit à petit, j’ai un fil conducteur qui me guide, les personnages prennent corps et nourrissent les épisodes. J’écris quand c’est le moment, les week-end, quand je suis ailleurs, en fait j’écris partout mais il n’y pas de règle précise ».
La Nature reste un des personnages incontournable de l’histoire. On accompagne les personnages au milieu de cette nature montagnarde, on est avec eux au bord du glacier, on observe les fleurs qui tapissent le sol des prairies, on est ébloui par les changements de lumières grâce à une écriture claire, épurée et précise. Il arrive même que l’on sente les odeurs !
Sylvie Wojcik embarque littéralement le lecteur dans ses randonnées et on ne lâche pas cette nouvelle aventure. Où va-t-elle nous conduire ? La rencontre entre humains et la Nature réparatrice, qui fait tomber les masques.
« Pourquoi fuir lorsque l’on a trouvé un refuge. Plusieurs personnages arrivent au fil de la narration. Comme chacun d’entre nous, ils ont un secret, une blessure, un regret qui les aura menés dans cet endroit de « rédemption », où le pouvoir de la montagne et de la nature, agiront sur eux ».
C’est toujours un énorme plaisir de lire à nouveau Sylvie Wojcik…
Comme pour le précédent roman de Sylvie Wojcik, Gérard Colard, célèbre libraire passionné, a fait une chronique sur ce nouveau roman : « C’est un vrai bijou… »
Suivre le lien Le coup de coeur des libraires, Gérard Colard sur Sud Radio…
https://www.youtube.com/watch?v=41ALFWQh1i8 vers 11:23
4ème de couverture
« À force de dévaler ses pentes, d’arpenter ses sentiers, de cueillir ses fruits, Karol s’est attaché à la montagne. C’est l’appel des hauts, lui avait dit François.
Pourquoi fuir quand on a peut-être trouvé un refuge ? Tous ici ont un secret, une blessure qui les ont menés là, dans ce pays d’alpages, où le pouvoir de la montagne, ses lacs profonds et sa flore enchantée les réparent, chacun à sa façon. C’est dans la rudesse des hivers et l’enchantement des étés qu’ils se reconstruisent.
Sylvie Wojcik, dans ce beau roman, dit la bienveillance providentielle de la nature, les silences, les beautés simples et fortes qui permettent aux hommes de surmonter les épreuves et de se surpasser. »
J.L Pradines