« Les Elus de Saint-Pantaléon et d’Autun sont d’accord sur un point : le statut de commune associée est un mauvais statut partout en France, et la situation pour notre Agglomération ne peut durer éternellement. Ils ne sont pas d’accord sur la manière d’en sortir : division d’un côté, rassemblement tenant compte de quarante ans de vie commune de l’autre.

Dans la situation de conflits récurrents entre Autun et Saint-Pantaléon que nous connaissons depuis un quart de siècle et qui trouve son énième épisode à propos des travaux sur le bâtiment de la mairie-annexe, je souhaite aujourd’hui mouiller celui qui en est à l’origine, à travers la Loi Marcellin, et qui se complaît à ne pas vouloir régler la question, malgré le vote favorable au rassemblement des deux populations : j’ai nommé l’Etat UMP et ses représentants départementaux et locaux. Ils doivent assumer leur responsabilité pleine et entière.

S’ils sont honnêtes, qu’ils tranchent la question entre défusion et rassemblement, comme ils l’ont fait en Seine-Maritime, dans un cas similaire il y a peu, quitte à diligenter immédiatement une étude permettant d’évaluer les avantages et les inconvénients des deux solutions !

Si l’Etat UMP le souhaite, comme en Seine-Maritime, dans quatre mois la question peut être réglée au profit de l’unité de l’Agglomération et du rassemblement de nos deux communes, permettant ainsi aux habitants de Saint-Pantaléon de retrouver toute leur place au sein de l’Agglomération.

Pour l’heure, nous demandons à ce que la médiation en cours sur ce énième conflit entre Autun et Saint-Pantaléon soit directement confiée au premier responsable de la persistance des tensions entre les deux communes et qui a été condamné par le Tribunal Administratif pour cela, à savoir Monsieur le Préfet de Saône-et-Loire« .

Rémy REBEYROTTE,
Maire d’AUTUN, Conseiller Général
Président de la Communauté de Communes de l’Autunois