Ligue des Droits de l’Homme (bassin minier)
Appel à manifester le samedi 30 novembre au Creusot
La section de Montceau de la Ligue des Droits de l’Homme appelle tous les républicains du bassin minier à se joindre au rassemblement organisé ce samedi 30 novembre à 11 heures, au Creusot, esplanade des Droits de l’Homme (en face de l’Hôtel de ville), dans le cadre de l’appel national « Marchons contre le racisme ».
Marchons contre le racisme
Appel commun
Appel à manifester le 30 novembre
Un climat nauséabond s’installe dans notre pays. La garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Christiane Taubira, a subi ces dernières semaines des attaques racistes venues de temps obscurs que l’on croyait révolus. Les déclarations racistes d’une candidate du Front national, les invectives d’enfants, téléguidés par leurs parents, traitant la ministre de la Justice de « guenon », sont une souillure pour la République.
Ces propos attaquent frontalement des millions d’êtres humains originaires d’Afrique, des Caraïbes, des Amériques, de l’Océan indien, citoyens français ou non et dont les aïeux ont été jadis martyrisés du fait de leur couleur de peau. Ils constituent une atteinte violente contre toutes et tous car ils visent au cœur le pacte républicain.
Nous condamnons solennellement cette dérive raciste, de même que les actes et propos qui en ont permis la maturation. Nous n’admettons pas que des millions de personnes soient déniées dans leur humanité et leur citoyenneté, que ce soit en raison de leurs origines, de leur situation sociale, de leur culture, de leur religion… Nous ne supportons pas que des boucs émissaires soient désignés comme les responsables de nos maux et comme des menaces sur notre avenir.
Alors que la France doit affronter les énormes défis liés à la dégradation économique, au chômage et aux inégalités, face à ceux et à celles qui veulent aviver les souffrances sociales, les peurs et les colères, nous nous dressons pour affirmer avec force : la République n’a d’avenir qu’égale, solidaire et fraternelle.
Signataires :
Ligue des droits de l’Homme – Licra – Mrap – SOS Racisme
CFDT – CFTC – CGT – FSU – UNSA – Union syndicale Solidaires
UEJF (Union des étudiants Juifs de France) – FIDL – UNEF – UNL – UFAT (Union Française des associations Tziganes) – R=(Respect) – EGAM – FNASAT – Banlieues du Monde – France Terre d’asile – Ni Pute Ni soumise – Collectif des écrivains nègres – Association ultramarine de France – Les amis du PPM en France – Haut Conseil des Maliens de France – Association pour la Promotion de la Langue et de la culture Soninké (APS) – Association culturelle de musulmans de Drancy – Conseil de Coordination des organisations arméniennes – La Maison des potes – Mémorial 98 – Le Syndicat des Avocats de France (SAF) – Le Syndicat de la Magistrature – Les Marianne de la diversité – RESF – Fédération des Mutuelles de France – Mouvement de la paix – Fondation Copernic – SNES – FCPE – CIMADE – SNEP – SNUEP – DAL (Droit au logement) – Ligue de l’enseignement – Fondation Copernic – Barreau de Paris – Le 93 au cœur de la République – Collectif National Droits de l’Homme Romeurope – Harkis et droits de l’Homme – Convergence services publics – Fédération Initiatives des Femmes Africaines de France et d’Europe (Fédération IFAFE), Les sans voix, Paroles de femmes, Union syndicale de la psychiatrie, Collectif national pour les droits des femmes, Solidarité laïque
Un commentaire sur “Ligue des Droits de l’Homme (bassin minier)”
Bof…..Les droits des uns ne s’arrêteraient ils pas où commencent ceux des autres ?
Est que le « fait illégal » est un devenu un droit, donc est ce que nos lois doivent être considérées comme telles ?
Nous pouvons le penser au vu de ce que ce pays devient :
« »Tout commence, lorsque le 22 octobre dernier, la Cour de cassation a invalidé une partie de la procédure ouverte contre …… chef d’un groupe salafiste, pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes terroristes ». La Cour a estimé que la technique de « géolocalisation » utilisée par la police et le parquet constituait une ingérence dans sa vie privée et donc une violation des droits de l’homme (Art. 8 de la convention européenne des droits de l’homme).
Ce jugement, aussi disproportionné soit-il, était totalement prévisible.
Le ministère de la justice aurait dû prévoir de modifier la loi afin de permettre très clairement aux policiers d’utiliser toutes les techniques à leur disposition, notamment de géolocalisation, pour arrêter les criminels et les aspirants terroristes. Mais officiellement, la ministre n’a jamais trouvé le temps.
Europe 1 révèle qu’un texte de loi qui aurait permis d’éviter à la police d’être condamnée à l’impuissance, est prêt depuis le mois de juin. Mais le ministère avait d’autres priorités.
D’ailleurs, loin de vouloir limiter les conséquences désastreuses de ce jugement, Christiane Taubira a donné des instructions le 29 octobre dernier qui aggravent encore la situation.
Même le journal Libération constate que « la circulaire du 29 octobre dernier de la direction des affaires criminelles et des grâces va encore plus loin. Le ministère de la Justice étend l’interdiction des mesures de géolocalisation à « toutes les enquêtes diligentées sous la direction du procureur de la République : flagrantes, recherches des causes de la mort ou de la disparition ou d’une personne en fuite. » Le ministère demande également de bannir jusqu’à nouvel ordre les balises GPS de leurs enquêtes. » »
Selon le Figaro, « l’interdiction Taubira s’étend également aux dispositifs installés par les constructeurs des voitures pour aider à les retrouver en cas de vol. »
96 % des enquêtes vont ainsi être sérieusement perturbées par la circulaire de la ministre. » »
CQFD non ? Amitiés