Le syndciat nous prie d’insérer :

 

« Voilà plusieurs années que l’entreprise NFM est en difficulté, bien qu’officiellement et ce, malgré nos avertissements, personne n’ait voulu le reconnaitre.

 

Aujourd’hui la situation devient extrêmement inquiétante.

 

Le tribunal de commerce a déclaré l’entreprise en liquidation le 02 août, et doit se prononcer à nouveau le 07 Novembre 2018.

 

A ce jour, après le retrait d’Altifort, qui proposait la reprise de l’entreprise avec l’ensemble de l’effectif, un seul repreneur reste en lice : Mühlhauser

 

Les informations Officielles qui sont en notre possession font état de la reprise de 80 personnes :

 

40 au Creusot et 40 à Lyon

 

D’autre part, les propositions sociales sont loin du compte voir absentes :

 

Il n’y a pas de reprise du contrat de travail, que deviennent les acquis, les classifications, les qualifications du personnel repris ?

 

Quelle indemnité de licenciement ? La « prime » légale ?? où une prime supra légale conséquente ??

 

Quel portage de la mutuelle ??

 

Quelle proposition pour que les salariés les plus âgés, atteignant ou qui atteindront l’âge de la retraite, dans les 2 ou trois ans à venir, voient leur salaire maintenu ??

 

Quel plan de formation, quelles créations d’emplois pour conserver le savoir faire ?

 

Rien de tout ça dans la proposition de reprise.

 

Si l’on veut que l’entreprise ait un avenir, il faut y mettre les moyens.

 

Vouloir faire « tourner » un atelier comme celui du Creusot avec 40 salariés, c’est inimaginable, c’est mettre en cause l’avenir industriel de l’établissement.

 

Apporter des fabrications existantes dans d’autres établissements du groupe n’est-ce pas diminuer les capacités, les emplois dans d’autres établissements ??

 

Si l’on veut garantir l’avenir industriel d’NFM cela passe :

 

Par la reprise de l’ensemble de l’effectif

 

La mise en place d’un projet industriel en adéquation avec les compétences du personnel et les infrastructures existantes

 

Un plan de formation et de recrutement en tutorat pour conserver le savoir faire.

 

Ce sont ces revendications, ces propositions que la CGT portera, avec le soutien des salariés, au comité d’entreprise du 06 novembre. »