Autres journaux


samedi 3 septembre 2011 à 05:11

« Amis de là-bas si j’y suis »

Le "Repaire" de Mâcon vous donne rendez vous le 7 septembre 2011



Les auditeurs de France Inter connaissent bien l’émission Là-bas si j’y suis, produite et animée par Daniel Mermet, émission qui n’hésite pas à aborder des thèmes faisant souvent polémique :  faits de société, voyages, luttes, média etc.


Une émission emblématique, défendue « bec et ongles » par ses auditeurs (qui ont été 200 000 à signer une pétition protestant contre son changement d’horaire passant de 15 à 16 h du lundi au vendredi au lieu de 17 à 18 h). Des auditeurs qui, depuis 2005, créent des « Repaires des Amis de là-bas si j’y suis » ; sortes de cafés philo où ils débattent de manière conviviale de thème d’actualité.


Cela pour vous annoncer qu’un de ces « Repaires » existe à Mâcon et que la prochaine réunion aura lieu le mercredi 7 septembre 2011, au Bazar Café,à 19h30, 34 rue Dufour à Mâcon ( 03 85 50 72 44). Ce soir là, René de Vos parlera d’un sujet d’actualité : « La stratégie du choc, la montée d’un capitalisme du désastre » de Naomi Klein.

« C’est à la fois un livre et un film » précisent les organisateurs du repaire « vous avez encore le temps de le lire avant notre rendez vous !« 

Et de préciser encore : « Qu’y a-t-il de commun entre le coup d’état de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l’effondrement de l’Union soviétique, le naufrage de l’épopée Solidarnösc en Pologne, les difficultés rencontrées par Mandela dans l’Afrique du Sud post-apartheid, les attentats du 11 septembre, la guerre en Irak, le tsunami qui dévasta les côtes du Sri-Lanka en 2004, le cyclone Katrina, l’année suivante, la pratique de la torture partout et en tous lieux – Abou Ghraib ou Guantanamo, aujourd’ hui ?


Tous ces moments de notre histoire récente, répond Naomi Klein, ont partie liée avec l’avènement d’un ‘capitalisme du désastre’. Approfondissant la réflexion entamée avec son best-seller, No logo Naomi Klein dénonce, ici, documents à l’appui, l’existence, depuis plus d’un demi-siècle, de stratégies concertées pour assurer la prise de contrôle de la planète par les multiples tenants d’un ultralibéralisme qui a systématiquement mis à contribution crises, désastres ou attentats terroristes – et qui n’a pas hésité, du Chili de Pinochet à Guantanamo – à recourir à la torture sous diverses formes pour substituer aux acquis des civilisations et aux valeurs de démocratie la seule loi du marché et la barbarie de la spéculation.« 






Le commentaires sont fermés.