Communiqué :

« Depuis 2017, les agents de l’Education Nationale se sentent trop régulièrement méprisés, infantilisés et rabaissés par les politiques successives menées tambour battant par voix de presse. Les dernières déclarations de la nouvelle ministre de l’Éducation Nationale ne sont qu’une désastreuse illustration de plus du mépris portés aux agents et de la méconnaissance de notre institution par les ministres qui se sont succédés, chacun apportant sa pierre à la construction d’un horizon bien sombre pour notre École et nos élèves en accentuant le manque de moyens nécessaires.

Les annonces contradictoires font office de politique tandis qu’elles mettent à mal les personnels en particulier ceux de direction et d’inspections et les personnels administratifs. Ils doivent, sans cadre réglementaire, mettre en place la réforme de la voie professionnelle dont nous demandons le retrait, une réforme du collège qui ne dit pas son nom, et le « choc des savoirs » dont nous contestons tant la forme que le fond, tandis que l’Université est peu à peu privée de ses ressources.

A la rentrée 2024, alors que les besoins humains pour accompagner tous les élèves, en particulier les plus fragiles, sont déjà insuffisants dans notre académie, que les annonces faites nécessiteraient des moyens supplémentaires pour mettre en place les groupes de niveaux en collège sans supprimer ceux en langues et pour faciliter les inclusions dans des classes à effectifs réduits, la Bourgogne se voit retirer 98 postes de professeurs des écoles, 60 postes dans le second degré et 2 postes de personnel non-enseignant.

Que voulons nous ?

Les conditions de travail et les moyens pour bien travailler au service de tous les élèves.
Les moyens pour réussir l’école inclusive dans de bonnes conditions pour les personnels et pour les élèves.
Que refusons nous ?
L’école du tri et de la stigmatisation des élèves qui rencontrent des difficultés d’apprentissage.
Les mesures du « choc des savoirs » et les groupes de niveau au collège qui mettent le chaos au collège.
L’absence de réponse aux difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de l’école inclusive.
Le dénigrement de l’école, de ses personnels.
Nous ne voulons pas faire l’école d’avant-hier.Nous voulons une école pour toutes et tous, avec toutes et tous.
Aussi, pour construire une école pour toutes et tous, avec toutes et tous, le Sgen-CFDT Bourgogne appelle à la grève le 1er février 2024. »

Sgen-CFDT BOURGOGNE