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lundi 7 septembre 2020 à 01:52

Retraités CGT multiPro du Bassin Montcellien (Social)

"CE N’EST NI AUX RETRAITÉ-E-S NI AUX SALARIÉ-E-S DE PAYER LA CRISE DU CORONAVIRUS 1/3"





Communiqué :

 

Une petite musique lancinante est répétée en boucle par certains médias depuis de nombreuses semaines : « les pensions des Retraité-es n’ont
pas souffert de la crise du coronavirus et les Retraité-es ont des revenus supérieurs à la moyenne des actifs ». En conséquence, ce serait aux
Retraité-es de payer la crise sanitaire et la crise économique.

Cette situation est liée à notre système de retraite qui est un système solidaire par répartition à cotisations définies et à prestations définies
contrairement à la contre-réforme que veut nous imposer Monsieur Macron et son gouvernement. Grâce à nos cotisations sociales nous acquérons des droits à pension de retraite tout au long de notre vie professionnelle et ce sont les cotisations des actifs qui permettent le payement des pensions des Retraité-es.

 

Les rémunérations soumises à cotisations sociales créent des droits pour la retraite future en relation avec les diplômes, qualifications et savoir-faire acquis tout au long de la vie professionnelle. Le gouvernement veut transformer nos droits à pension en droits à une allocation dont le montant serait fonction de l’évolution du PIB. S’il avait réussi à mettre en application sa réforme avant la crise sanitaire toutes les pensions auraient subi une réduction du fait de la chute du PIB.

Fin 2018 la France comptait 17,5 millions de pensionnés (dont de nombreux poly-pensionnés) 15,9 résidaient en France. Près de 1,1 million ne percevaient que des pensions de réversion, ce qui montre la nécessité de pérenniser ces pensions de réversion, d’où la nécessité de les
pérenniser (CQFD).

Le montant de nos pensions de retraite est fonction des cotisations payées pendant notre vie professionnelle, d’où l’importance de soumettre toutes les rémunérations à cotisation (participation, intéressement, heures supplémentaires…) et de ne pas chercher à éluder une partie
des revenus pour réduire les cotisations.

Multiplier les exonérations c’est contribuer à réduire les moyens de la protection sociale.

La compensation, même partielle, des exonérations par le budget de l’État conduit à une réduction globale des moyens budgétaires. Si 80 à 100 milliards du budget de l’État sont consacrés à la compensation des exonérations, ce sont 80 à 100 milliards qui manquent pour les
services publics et l’intérêt général profitant largement aux grandes sociétés qui les distribuent à leurs actionnaires.

S’il est important que toutes les rémunérations soient soumises à cotisations sociales, il est tout aussi important qu’elles soient soumises à l’impôt sur le revenu dans le cadre d’un barème rénové avec une plus grande progressivité de 0 à 65 ou 70 % (avec le taux 0 au niveau du Smic).

 

La flat taxe pour les revenus de capitaux mobiliers doit être supprimée et réintégrée dans le calcul de l’impôt sur le revenu.

 

 

 






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