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mardi 8 décembre 2020 à 04:45

« Le droit à la déconnexion plébiscité par les cadres »

La CGT aux côtés des cadres





 

Communiqué :

 

Une charge de travail qui explose, un temps de travail de plus en plus difficile à maîtriser, la sphère privée absorbée par la vie professionnelle.

Un lien de subordination permanent. 76 % des cadres indiquent utiliser pour un usage professionnel les nouvelles technologies sur leur temps personnel.

Le débordement de la vie professionnelle sur la vie privée se matérialise avec l’usage des nouvelles technologies.

L’usage des TIC (Technologies de l’information et de la communication) pour raisons professionnelles sur son temps privé est généralisé et concerne aussi bien les hommes cadres que les femmes cadres (77 % contre 73 %), la fonction publique tout comme le secteur privé (80 % contre 73 %), quels que soient la taille de l’entreprise et le secteur d’activité professionnel.

Une charge de travail qui explose, un temps de travail de plus en plus difficile à maîtriser, la sphère privée absorbée par la vie professionnelle.

69 % des cadres souhaitent disposer d’un droit à la déconnexion effectif. Cette aspiration est aujourd’hui très largement majoritaire quels que soient la taille de l’entreprise, le champ professionnel et le secteur d’activité public ou privé.

Dans le secteur privé, l’analyse de ce sondage cadre montre que la situation est encore plus dégradée dans les entreprises de moins de 200 salarié-es où 81 % des cadres s’estiment soumis à des durées excessives de travail. Dans les entreprises de plus de 200 salarié-es, 70 % déclarent être exposé-es à des durées excessives de travail.

Ces chiffres traduisent aussi le lien étroit entre :

✦ L’exposition des salarié-es à des durées excessives de temps de travail et à des risques pour la santé ;
✦ Et le défaut de représentation syndicale et de négociation d’accord avec les syndicats notamment dans les plus petites entreprises.

 

Trois ans après l’entrée en vigueur de la loi qui a introduit cette obligation de négociation, force est de constater dans les faits l’insuffisance de cette loi qui autorise l’employeur à s’en sortir avec une charte unilatérale à défaut d’accord.

Après avoir été la première organisation syndicale à tirer la sonnette d’alarme sur le travail numérique en dehors du temps et du lieu de travail et après avoir été à l’origine du débat public en France, l’Ugict-CGT* va poursuivre sa bataille pour la réduction du temps de travail et la conquête de nouveaux droits à l’heure de la transformation numérique des entreprises et de l’administration.

 

* L’UGICT : la CGT pour les Ingénieurs, Cadres, Techniciens, et Agents de maitrise.

 

 

 






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