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vendredi 22 janvier 2021 à 05:28

Montceau : Union locale CGT

"une piqûre de rappel à destination du gouvernement"





Communiqué :

 

Ce 21 janvier devrait être, pour le ministre de la Santé et le gouvernement une bonne piqûre de rappel administrée par les professionnels de la santé, de l’action sociale et du médico-social qui sont se sont mobilisés lors des manifestations et des mobilisations dans les établissements.

A Montceau, dans le contexte des restrictions dues à l’état d’urgence sanitaire, ce rassemblement aura permis de mettre en évidence l’importance de se mobiliser pour ce bien commun.

Au-delà des augmentations de salaires encore insuffisantes du Ségur de la Santé – dont beaucoup n’ont pas bénéficié – , ces professions se mobilisent également pour leurs conditions de travail, leurs effectifs, contre les fermetures de lits et de services.

La CGT de l’hôpital de Montceau, appelante à cette journée « dénonce la dégradation des conditions de travail des personnels ainsi que les difficultés d’accueil et de prise en charge dans la dignité pour l’ensemble de la population ».

« Épuisés et en colère » , les soignant-es et les professionnel-les du social ou de la prise en charge des personnes âgées, des handicapé-es dénoncent la surcharge de travail, l’impossibilité de faire valoir leurs droits à la formation, leur temps de repos et de congé.

Lors d’une visioconférence nationale, le 18 janvier, les syndicats CGT Santé et action sociale, CFE-CGC et Sud, ainsi que les associations, coordinations et collectifs ont tiré la sonnette d’alarme face aux nombreuses fuites et démissions ces derniers mois parmi des professions de moins en moins attirantes.

Des conditions de travail qui se sont dégradées. Dans leur appel commun, ces organisations dénoncent les dénégations du gouvernement pour qui le système de santé « tient bon » alors que, dans le même temps, il fait voter un projet de loi de finances de la Sécurité sociale qui prévoit encore cette année des millions d’euros d’économies à réaliser dans les établissements déjà asphyxiés et sous dotés.

Et n’oublions pas l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM) qui est toujours à un niveau insuffisant pour financer les besoins réels de la population. L’exécutif, en dépit de ses promesses, ne tire toujours pas les leçons de la pandémie qui a révélé les impasses et les faiblesses du système de santé et le manque de reconnaissance des professionnel-les.

Alors, les questions sociales qu’on ne règle pas finissent par revenir en boomerang. Il en va ainsi du Ségur de la santé parce que les personnels qui se sentent, à raison, oubliés (et surtout « oubliées » au féminin pluriel) se mobiliseront à nouveau.

 

 



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