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dimanche 31 janvier 2021 à 06:32

Fermeture de l’usine Honeywell de Saint-Forgeot ?

La CGT demande la suspension du projet de cessation d’activité





Communiqué :

 

 

Jeudi 28 Janvier 2021, la direction du site Honeywell Autun a annoncé aux représentants du Comité Social et Economique, que le groupe multinational américain Honeywell ne souhaiterait plus proposer et distribuer les gants isolants de la marque Electrosoft que seul le site d’Autun est en capacité de produire. La distribution et la commercialisation des gants Electrosoft étant gérées par le Groupe, client unique de l’Usine, cesserait donc toute commande au site d’Autun ce qui entraînerait la fermeture du site de production industriel de St. FORGEOT.

C’est potentiellement la fin d’une histoire, la fin d’une entreprise créée il y a soixante-dix ans « SOFRAF » en 1951 et qui s’est installée en 1958 dans les locaux de l’ancienne Mine de Schistes à St. FORGEOT, pour y fabriquer des lites de camps, brancards et autres. Après le décès du fondateur de la Société en 1983, l’Usine intègre le Groupe BACOU et c’est en 1989 que l’usine se met à fabriquer des gants électriques « Mapa ». En 2001, les Groupes BACOU et DALLOZ fusionnent, en 2007 nouvelle chaine de production pour les gants électriques et nouveau nom « SPERIAN », puis rachat du Groupe SPERIAN en 2010 par Honeywell. Aujourd’hui, l’usine fabrique encore sous la marque Electrosoft des gants électro-isolants répondant aux normes européennes et d’une quantité considérable. Ces gants sont ensuite commercialisés et distribués par le Groupe à l’ensemble de l’Europe et au Moyen Orient.

Cette fermeture provoquerait le licenciement des 33 salariés en CDI, et des 2 salariés en CDD, ainsi l’arrêt des missions pour les 14 intérimaires actuels et quotidiens.

C’est également une mise en péril de l’avenir et du potentiel industriel de notre territoire. Les salariés sont victimes des stratégies industrielles qui ne répondent jamais aux besoins de la population, mais s’attaquent plutôt aux capacités de production et de recherche sur notre territoire, pressurant l’emploi et sa qualité pour servir de plus en plus de dividendes à leurs actionnaires.

Non content de faire appel aux aides de l’Etat pour financer les huit plans sociaux que le Groupe Honeywell a mis en œuvre pour se débarrasser des salariés du site de PLAINTEL (22) en BRETAGNE (Usine de masques respiratoires jetables et des vêtements de protections sanitaires), Honeywell a pris la décision irresponsable en novembre 2018 de détruire ses huit machines en les faisant concasser par la déchetterie située sur la zone industrielle des Châtelet à Ploufraganlors (22).

Ce qui prouve l’irrationalité de la stratégie industrielle du Groupe Honeywell.

Le but final : dégager toujours plus de profits pour les actionnaires du GROUPE, au détriment d’une réelle stratégie industrielle en France prenant en compte les besoins humains.

Parce que d’autres solutions sont possibles, les représentants CGT du Comité Social et Economique du site Honneywell AUTUN, ainsi que l’Union Locale CGT AUTUN demandent la Suspension du Projet de Cessation d’Activité.

Nous en appelons à la responsabilité de nos élus locaux, pour agir en faveur des salariés d’Honeywell AUTUN ainsi que pour le bien social, économique et industriel de notre territoire.

 

Les représentants CGT CSE Honeywell AUTUN
Et le Bureau de l’Union Locale CGT AUTUN

 

 

 






4 commentaires sur “Fermeture de l’usine Honeywell de Saint-Forgeot ?”

  1. gebi dit :

    mr le maire et mr le député Reberotte à vous de montrer ce dont vous êtes capables pour sauver cette entreprise

  2. nobody dit :

    Ben le mieux c’est que la cgt reprenne la boîte !
    Allez chiche !

  3. loupblanc dit :

    difficile de reprendre une entreprise maintes fois rachetées , avec un outil de travail détruit et des actionnaires assoiffés d’aides de l’Etat. La France industriellement serait proche de 39 , où ceux qui avaient des fusils n’avaient pas de balles et inversement .

  4. citoyen du monde dit :

    Bonsoir, la CGT peut reprendre l’entreprise en coop. ca se fait souvent en France et ces société fonctionnent bien.