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vendredi 26 mars 2021 à 06:03

Montceau-les-Mines

  Comité de soutien à Patrick Ducrot



 

 



Communiqué :

 

Nous avons tenu tout particulièrement à vous informer de la situation catastrophique que font vivre certains représentants de l’éducation nationale à notre Camarade Patrick Ducrot professeur de mathématiques-sciences physiques et chimiques du Lycée Claudie Haigneré de Blanzy.

 

Patrick Ducrot a été convoqué le vendredi 13 novembre 2020 à 9h30 pour être entendu par le Conseil de discipline du Rectorat de Dijon. La composition de ce conseil de discipline est constitué de telle sorte qu’il « autorise » la sentence à priori, le rectorat devant juste s’assurer le jour J que sa majorité est bien au rendez-vous. Et elle était au rendez-vous !

 

Les préjugés coupables sont face à un tribunal qu’un pays totalitaire ne renierait pas ! Une quarantaine de témoins ont demandé, témoignage sur Cerfa à l’appui à être entendu par les membres du conseil de discipline. Onze d’entre-eux ont été auditionnés en présentiel, 16 au total se sont déplacés à Dijon. Tout un chacun d’univers professionnels différents ont apporté toute leur confiance et leur soutien à un professeur qui a contre lui, dans la société bien pensante deux torts, celui d’être homosexuel et militant syndicaliste et qui plus est, est adhérent à la CGT.

 

Il est proche de la retraite, il lui resterait 3 ans pour avoir une carrière complète. A la lecture d’une missive du rectorat, la quarantaine de témoins sont quasiment considérés comme des menteurs et un seul dit la vérité c’est le proviseur Bourse. Nous avions espoir de ne pas tomber dans un procès autoritaire (pour rester courtois) et que les droits de la défense seraient préservés loyalement. Mais la sanction d’une cruauté sans nom, d’une violence inouïe a dépassé tout ce qu’un être humain normalement constitué est en capacité d’accepter.

 

Le rectorat n’a même pas regardé le dossier administratif de Patrick Ducrot, il aurait eu du mal à trouver une sanction la plus minime soit-elle car il n’y a rien dans son dossier. La gradation disciplinaire connaît pas, comme en 14/18 directement au poteau pour l’exemple.

 

Sanction, disproportionnée à double titre, d’un côté un professeur qui se voit infliger une sanction le privant d’un an de salaire, il ne manque plus que la corde pour cercler cette sanction, pour le pendre et de l’autre un piètre metteur en scène, principal représentant du rectorat, donc du ministère de l’éducation nationale sur l’établissement qui avait en toute conscience la pleine maîtrise de ce qu’il fomentait.

 

N’oublions pas que les élèves sont aussi sanctionnés, ils sont sans prof de maths et l’examen se rapproche. Revenons vers ce proviseur, il a été très vite sorti de la scène pour être mis dans un placard doré au rectorat de Dijon. Sauf que ce proviseur qui s’est initié au métier de metteur en scène, il a eu besoin d’actrices pour des rôles supplétifs. Elles ont été laissées sur le carreau ! libre à elles d’organiser leur défense au pénal quand le moment sera venu. Souhaitons pour elles qu’elles aient le courage de témoigner et d’assumer leur responsabilité pour ne pas entraîner les élèves et leurs parents avec lui. Cette mesure, pour le comité de soutien, elle semble incontournable face aux préjudices morale et financier infligés à Patrick Ducrot. Préjudice financier évalué à 60 000 €.

 

A cet effet, toutes les preuves prouvant la fomentation d’un complot organisé de toutes pièces a été déposé chez Maître Farnert, huissier de justice. Le dossier Patrick Ducrot risque bien de se transformer très vite en : « l’affaire Patrick Ducrot ». De cette affaire, tout un chacun devra en tirer un enseignement.

 

On ne fait pas n’importe quoi avec les réseaux sociaux, conseil à l’adresse des élèves et parents d’élèves, mais pas que. Ce proviseur indélicat juste avant de fermer son compte twitter (très certainement sur invitation) n’avait pas pensé une seconde que ses écrits pouvaient être captés. Même à ce niveau de responsabilités, il y a parfois, de la matière grise qui se perd… Tous les témoins, qui, nous le rappelons, ont témoigné à visage découvert sur un document officiel Cerfa ont la particularité d’être membres fondateurs du comité de soutien à Patrick Ducrot.

 

Ils sont issus du monde syndical, politique, associatif, parents-d’élèves, élèves d’hier et d’aujourd’hui, collègues de travail et citoyen-nes lambda. Le rectorat a très certainement fait un classement vertical, directement à la corbeille. Le proviseur, mauvais metteur en scène, fort de son autorité n’a présenté aucun témoignage à charge devant le conseil de discipline. Pas besoin, il sait qu’il a pour lui un conseil de discipline, qui n’a qu’un seul objectif : « sauver le soldat Bourse » et « avoir la peau de Patrick Ducrot ». Dès le mois de novembre, par l’intermédiaire d’un membre du comité de soutien, Monsieur Raphaël Gauvain Député de la circo a été informé de ce dossier.

 

Et ensuite par deux fois, sans aucun retour alors qu’à chaque fois un accusé de bonne réception lui avait été demandé. Nous avons sollicité un soutien de sa part à double titre, celui de Député, garant de notre République et d’Avocat. Il lui a été rétorqué, qu’il savait mieux que quiconque qu’il est très compliqué de défendre un dossier qualifié de vide par l’avocate de Patrick Ducrot et confirmé par toutes les personnes qui ont pu le consulter.

 

Oui, nous pensons qu’il est plus difficile en effet de défendre un dossier vide plutôt qu’un autre et surtout devant un conseil de discipline dont la majorité n’aura qu’un seul objectif : « sauver le soldat Bourse » pour « laver » l’honneur de l’institution. Patrick Ducrot a cette particularité d’être un militant de la CGT et pendant plusieurs années Secrétaire général du syndicat CGT Educ’Action au niveau local et départemental. De plus, il a également exercé la fonction de délégué au Conseil d’Administration. Pendant toutes ces années, il a eu l’occasion de travailler en très bonne entente avec sa hiérarchie, même s’il a été victime de relations très tendues de la part de deux chefs d’établissements qui l’ont mené jusqu’au procès dont celui du 13 novembre 2020.

 

Patrick Ducrot, comme il le dit lui même, preuve à l’appui est tombé dans un guet-apens. Et à la plus grande joie de ses « opposants » ce fut l’occasion bénie des dieux pour lancer la machine disciplinaire. La machine à broyer le récalcitrant. Nous allons déposer une demande d’audience auprès du ministère, le Ministre Blanquer est à Autun le 8 avril prochain. Nous pouvons nous remémorer cette interview d’une élève de Samuel Paty qui a déclarée à la télé : « On l’aimait bien, il nous racontait des blagues, et ont riait même si on ne comprenaient pas tout… » He oui, même Samuel Paty faisait des blagues.

 

Mais ce que l’on a également appris c’est que Samuel Paty était lâché par sa hiérarchie. Lynchage et lâchage semble être un sport national à l’éducation nationale à la lecture des nombreux éditoriaux sortis lors de ce drame atroce. Avec un dossier de 1038 pages facturé pour un montant de 186,84 € par l’administration, Patrick Ducrot est enfermé dans une ambiance totalement disproportionnée. Elle nous donne le sentiment que cet enseignant est utilisé pour servir d’exemple et tenter d’intimider celles et ceux qui souhaitent exprimer leurs opinions.

 

Patrick Ducrot c’est quelqu’un qui est connu pour son militantisme. Il est de toutes les luttes. Et celle qu’il vit en ce moment est particulière, il le sait : « il n‘est pas seul ! » Nous sommes là pour l’entourer. Nous sommes dans notre rôle de le protéger et de le défendre. Patrick est d’abord et avant tout une victime.

 

Nous appelons, les citoyennes et citoyens, les élèves d’hier et d’aujourd’hui, les parents d’élèves d’hier et d’aujourd’hui, les professeurs d’hier et d’aujourd’hui à rejoindre et renforcer le comité de soutien avec cette idée, « ça n’arrive pas qu ‘aux autres, demain, ce sera peut-être mon tour ! » et de crier haut et fort tous ensemble : « PLUS JAMAIS ÇA ! »

 

 

 

 

 

 



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6 commentaires sur “Montceau-les-Mines”

  1. Pascontent dit :

    Une centaine de lignes pour le blabla habituel de la CGT qui défend un cégétiste.
    A part ça, on évoque toujours pas les vrais raisons qui ont permis à l’éducation nationale de sanctionner.
    Comment voulez-vous que l’on puisse soutenir?
    C’est trop partial.

  2. cervap dit :

    DU SOUTIEN???

    ELLE EST QUAND MEME FORTE CELLE LA

  3. sillabruno dit :

    J’ai eu l’occasion de parler avec Patrick plusieurs fois sur sa situation au lycée. Il a tout mon soutien. Bon courage nous sommes avec toi.
    Bruno Silla

  4. Gerard13 dit :

    il lui est reproché quoi à monsieur Patrick Ducrot ? on veut bien le soutenir mais ils nous faut tous les éléments .

  5. Kikidilui dit :

    Soutenir un gauchiste…???…pas question…!!!

  6. gilbert71 dit :

    de toute façon ,un combat de plus mené par nos camarades de service pour soutenir leur copain un sujet pour arpenter les rues pour une manif