Communiqué :

Pour crier : « Stop aux licenciements… Stop au bradage de nos services publics et de nos industries ! » La CGT, dans les entreprises privées comme dans les secteurs publics, fait le compte des besoins d’emplois réels. Les syndicats relèvent par exemple le volume des heures supplémentaires, le nombre de contrats précaires, les stagiaires, les postes vacants, les jours de repos refusés, décalés, placés sur le compte épargne temps, les temps partiels subis… Ce travail de recensement est un point d’appui pour exiger de travailler toutes et tous en travaillant mieux et moins.

Une industrie durable, pour une transition écologique chiche !

Déjà de nombreux salariés, avec leurs syndicats, portent des projets industriels répondant aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux. La CGT propose que tous les projets alternatifs soient tous examinés et soutenus par le biais d’investissements financés dans le cadre plan «France Relance» pour créer des emplois et relocaliser les activités stratégiques.

Nous sommes toutes et tous concerné·es NOS SERVICES PUBLICS SONT EN DANGER ! La casse du secteur ferroviaire, de l’électricité et du gaz sont en marche : VENEZ LES STOPPER. VOUS NE POUVEZ PAS ALLER À PARIS… RENDEZ-VOUS AU CREUSOT !

Pourquoi ? CHEMINOTS/AGENTS EDF – GDF, MÊME COMBAT : LE SERVICE PUBLIC ! Le scénario de l’éclatement d’EDF, prénommé « HERCULE » puis « grand EDF » est semblable au tristement célèbre « pacte ferroviaire » de 2018. Ce sont les mêmes recettes qui sont appliquées.

Gagner des augmentations de salaire, c’est possible !

Dans les entreprises où les salarié·es se mobilisent pour exiger la reconnaissance de leurs savoirfaire et leurs qualifications, ils obtiennent des augmentations de salaires. Alors que la crise a amplifié les inégalités et a fait sombrer des milliers de Françai·ses dans la pauvreté, ces victoires sont des points d’appui pour gagner des revalorisations salariales.

L’urgence sociale : lutter contre la pauvreté ! Pour sortir de l’impasse, notre organisation défend l’idée d’une automaticité des prestations, avec l’attribution d’un revenu d’insertion équivalent à 80 % du Smic dès la recherche du premier emploi.

Réduire le temps de travail, c’est le moment ! Les 32 heures, ça existe ! En janvier 2021 un accord, signé par la CGT a acté le passage aux 32 heures sans perte de salaire au sein de l’entreprise de vente en ligne LDLC, toujours dans l’objectif d’améliorer l’efficacité du travail.

Si la baisse du temps de travail peut paraître à contre-courant. Cette solution répond au souhait d’améliorer la qualité de vie des travailleur·euses. C’est pourquoi la CGT a lancé une campagne pour la réduction du temps du travail et le passage aux 32 heures, et s’engage à porter le débat
avec les salarié·es.

Des droits pour les nouveaux travailleur·euses !

Les créations de syndicats CGT vont se multiplier comme c’est le cas sur notre bassin industriel.

Notre objectif est de doter ces travailleur·euses de droits et de garanties collectives fortes issues du Code du travail et des conventions collectives. Avec ses syndicats, la CGT se bat pour améliorer les conditions de travail, les accompagner pour formuler les revendications, les aider à
construire des modèles de vie alternatifs à l’entreprise.

L’Union Locale CGT du bassin montcellien s’associe à l’appel de l’UD CGT 71 à se rassembler mardi 22 Juin à 13H30 au Creusot – Esplanade de l’Alto !