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lundi 28 juin 2021 à 05:17

Montceau : Union locale CGT

"Quelle reconnaissance pour les salarié·es de la « deuxième ligne » ?"





 

Communiqué :

 

Exposé·es au Covid sans pour autant être soignant·es, ils ont continué à travailler pendant le premier confinement. Ils attendent toujours que les risques qu’ils ont pris soient reconnus par le gouvernement.

Agriculteur·rices, maraîcher·ères, aides à domicile, agent·es de sécurité ou d’entretien, ouvrier·ères du bâtiment, caissières… Ce sont en tout 17 familles de métiers de la « deuxième ligne » qui ont été identifiées par un rapport réalisé à la demande du gouvernement.

Cela représente 4,7 millions de personnes

Les salarié·es concerné·es doivent avoir été exposé·es au virus par des contacts sociaux fréquents, qu’ils/elles aient été amené·es à travailler avec du public ou avec leurs collègues. Ensuite, ils doivent avoir été présent·es sur leur site de travail pendant le premier confinement.

La CGT demande que soient ajoutés à cette liste certains salarié·es qui ont continué à effectuer depuis leur domicile un travail essentiel, par exemple les salarié·es de la Sécurité sociale qui ont permis que des prestations soient versées aux salarié·es en arrêt maladie.

Au terme de « deuxième ligne », la CGT préfère le terme de travailleur·ses « d’utilité sociale », notamment parce que certain·nes de ces travailleur·ses se sont retrouvé·es en première ligne, comme les agent·es d’entretien des hôpitaux.

Des promesses avaient été faites à ces salarié·es dès le printemps 2020, mais n’ont toujours pas été concrétisées Leur reconnaissance doit se faire sous la forme d’augmentations de salaires pérennes, pas en leur octroyant une prime. Parmi eux, ils/elles sont nombreux·ses à être payé·es au
Smic.

L’État doit donc montrer l’exemple en augmentant significativement le montant du salaire minimum.

 

Les salarié·es de ces différents métiers ont aussi pour caractéristiques communes d’avoir des conditions de travail et d’emploi difficiles. Plus souvent à temps partiel ou avec des horaires atypiques, ils/elles sont généralement peu diplômé·es, ont peu de perspectives de carrière et risquent davantage de perdre leur emploi.

 

Pour la CGT : « Au-delà de la question du salaire, il y a un travail de fond à mener pour revaloriser de manière pérenne ces métiers, par des plans de formation ou des possibilités d’évolution de carrières ».

 



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