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jeudi 25 novembre 2021 à 04:15

"Migrations : de quoi parle-t-on ?"





 

Communiqué :

« Une étude montre que le nombre d’immigré·es est plus faible en France que dans d’autres pays d’Europe de l’Ouest. Elle explique aussi la complexité de la collecte de données sur les migrations.

En proportion, la France est avec l’Italie le pays qui a reçu le moins d’immigrant·es en Europe de l’Ouest en 2019.

En 2020, pour 100 personnes nées en France, 4 vivent dans un autre pays : c’est plus que la moyenne des pays d’Afrique, dont 3 personnes sur 100 ont changé de pays.

Aujourd’hui les natifs de France émigrent plus fréquemment que ceux d’Afrique ou d’Asie. Depuis le début des années 2000, des organisations internationales comme les Nations Unies ou l’Union Européenne diffusent des méthodes standardisées de collecte de données qui permettent de
réaliser ces comparaisons entre pays.

On peut être né·e en France et avoir une nationalité étrangère, être né·e à l’étranger et avoir la nationalité française, être français·e et vivre à l’étranger… Les définitions officielles de mots tels que « étranger·ère » ou « immigrant·e » peuvent varier d’un pays à l’autre, et les chiffres fluctuent
en fonction des termes en vigueur.

Une récente étude de l’Institut national d’études démographiques (Ined) s’est penchée sur ces différences de définition, qui produisent des chiffres différents car ils ne recouvrent pas les mêmes réalités.

Par exemple, la France définit comme « immigrée » une personne « née étrangère à l’étranger, c’est-à-dire venue s’installer en France pour un an au moins, qu’elle ait acquis ou non la nationalité française par la suite ».

Les Nations-Unies définissent les « migrants internationaux » comme « des personnes qui résident dans un pays différent de leur pays de naissance, quelle que soit leur nationalité actuelle ou à la naissance ».

En 2019, au sein de sa population résidente, la France comptait 10 % d’immigré·es selon la définition française et 13 % selon la définition de l’ONU.
Pour une population de 67 millions d’habitants, la France comptait 57,9 millions de personnes nées sur son territoire, dont 700 000 étrangers nés en France.

Parmi les personnes nées hors de France, 1,7 million étaient nées françaises (les enfants d’expatriés par exemple) et 6,7 millions étaient nées étrangères à l’étranger (« immigrées », selon la définition française).

Parmi elles, certaines avaient pris la nationalité française. Il y avait donc en 2019 en France 4,9 millions d’étrangers dont 4,2 millions sont immigrés et 700 000 sont nés en France.

La CGT défend l’égalité de traitement entre salarié·es et l’application du droit du travail français pour tous les salarié·es qui travaillent en France.

Dans ce cadre, elle se bat notamment pour la reconnaissance du travail et la régularisation administrative des travailleur·ses sans papiers surexploité·es parce que sans droits. »

 

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