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jeudi 16 juin 2022 à 05:34

Montceau : Union locale CGT

"Croiser la grogne des usagers et celle des soignants"





 

Communiqué :

« Pour évaluer l’offre de santé, rien de mieux que d’interroger ceux qui en ont besoin. Les militant·es de l’Union départementale CGT de Saône-et-Loire parcourent les villes du département et tendent leur questionnaire à l’entrée des hôpitaux. Objectif : cartographier les carences et évaluer les freins d’accès aux soins. Pour porter une revendication collective avec les élus et la population.

Des questions sur l’offre de santé sont posées depuis mars, par l’Union départementale CGT de Saôneet-Loire (UD71), aux usagers des hôpitaux publics

✦ Avez-vous à proximité de chez vous un médecin traitant ou un cabinet médical, un dentiste, un ophtalmologue, une pharmacie, un kiné, un cabinet de radiologie, une infirmière, un Ehpad ?

✦ En moyenne, quel est le délai pour décrocher un rendez-vous ?

✦ Comment y allez-vous ?

✦ Combien payez-vous la consultation ?

✦ Avez-vous eu recours à SOS médecins ?

✦ À quelle distance est l’hôpital public ?

✦ Quel est le délai d’attente pour un rendez-vous avec un spécialiste ?

✦ Êtes-vous redirigé vers le privé ?

✦ Pourriez-vous payer un dépassement d’honoraires ?

✦ Avez-vous déjà renoncé aux soins ?

Munis du questionnaire, les syndicalistes se sont déjà rendus à l’entrée des hôpitaux de Paray-le-Monial, Châlons-sur-Saône et Autun. Prochaine étape, Cluny non pas pour visiter l’abbaye mais interroger les résidents et visiteurs de l’Ephad, puis les hôpitaux de Gueugnon, Montceau-les-Mines, et des maisons médicales.

« Nous n’allons pas dans les CHU mais devant les petites structures médicales, dans les territoires car notre département est rural », explique Alain Gaillard, secrétaire général de l’UD 71 de la CGT.

Un tour départemental de la santé jusqu’à obtenir un panel d’environ 200 répondants pour regrouper les réponses, étoffer les revendications et transmettre les conclusions de l’enquête aux élus locaux et aux parlementaires.

« Le président du conseil départemental, André Accary est assez actif sur le problème des urgences hospitalières, mais la santé, c’est aussi le manque d’ophtalmo, d’orthodontistes, de services de gériatrie etc. », souligne Alain Gaillard. C’est aussi le manque d’offre de mobilité pour aller à un rendez-vous médical ».

À la campagne, l’accès aux soins se fait grâce au transport à la demande ou par covoiturage car les lignes de bus, ça n’existe pas.

Aller à la rencontre de la population, entendre ses attentes, c’est la manière la plus efficace pour croiser la grogne des habitants confrontés à la fermeture de services publics de proximité : santé, transports, bureaux de poste, écoles.

 

Et construire ensemble – syndicalistes, élus, usagers- une démarche revendicative dans les territoires, plutôt que chacun dans son coin. »

 



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