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vendredi 12 janvier 2024 à 08:46

Montceau : Union locale CGT

"La CGT demande un changement de cap"



Communiqué :

« Au gouvernement nous lui disons : « Il faut un changement de cap, c’est urgent !”

Elisabeth Borne a quitté ses fonctions, elle est remplacée par Emmanuel Macron. Pardon, Gabriel Attal…

Elle part après avoir déposé 23 => 49.3 à l’Assemblée nationale, après une réforme des retraites imposée en force contre l’opinion, contre la rue, contre le Parlement. Une réforme qui n’était ni nécessaire, ni juste, ni justifiée. Elle part après une loi sur l’immigration écrite sous la dictée du Rassemblement National.

Le bilan n’est pas bon. Mais c’est le bilan d’Emmanuel Macron et c’est le bilan d’une démocratie gravement abîmée. Le Président de la République préfère changer les visages en espérant faire diversion.

Personne n’est dupe.

Ce qui intéresse les salarié·es, ce n’est pas le nom du premier Ministre, c’est le contenu de la politique qui est menée. Le quinquennat d’Emmanuel Macron est un naufrage et ce n’est pas avec des rustines qu’on va réparer Le Titanic. Et le problème, c’est ce qu’a dit Emmanuel Macron dans ses vœux : « tout va bien, je vais bien, mon quinquennat est extraordinaire…”. Il est dans le déni complet de la situation catastrophique du pays et de l’abîme dans lequel il mène le pays.

Il faut un cap politique en rupture avec la politique menée par Emmanuel Macron et qui renoue avec l’intérêt général.

 

Les valeurs fondamentales de notre République sont attaquées par cette loi de la honte :

 

Le droit du sol, qui date de 1789 et de la Révolution française ;

La sécurité sociale et l’universalité de la protection qui date du Conseil national de la Résistance et de

1945.

 

Cette loi est en rupture avec l’identité de notre République. Nous combattrons les discours de haine, de stigmatisation, de mise en opposition.

Après la saisine du conseil constitutionnel qui statuera le 25 janvier, on peut espérer qu’il y aura le plus grand nombre de mesures possibles de cette loi de la honte qui va être censurée.

Mais ce qui est à craindre et qui est probable, c’est qu’il reste l’essentiel, à savoir une loi qui stigmatise et qui précarise les étrangers qui sont en France, alors que aujourd’hui on a besoin de ces travailleuses et ces travailleurs étrangers.

Pour rappel, en Ile-de-France, c’est presque un quart des emplois qui sont occupés par des étrangers, dans certains secteurs essentiels comme les aides à domicile elles sont 60 % à être étrangères.

Cette loi va les empêcher de vivre avec leur famille, de se projeter à moyen long terme. Cette loi ne fera pas en sorte qu’il y ait moins d’étrangers en France, les dispositions sociales n’ont pas d’impact pas sur le nombre d’étrangers qu’il y a dans un pays comme le démontrent toutes les études.

En revanche, cela va accentuer la précarisation des étrangers·ères qui vont être en grande difficulté pour pouvoir s’intégrer parce qu’ils vont avoir en permanence des freins, administratifs et juridiques à leur intégration et leur vie quotidienne.

A cela s’ajoute une crise profonde du logement social et de l’hébergement d’urgence. »

 

 






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