Communiqué de presse la CGT Michelin Blanzy

« Derrière la fausse façade paternaliste de Michelin se cache une réalité bien plus sombre. La direction peut, en même temps, faire une com parfaite sur la réhabilitation de patrimoines locaux et pratiquer une doctrine inflexible quitte à détruire un salarié.

C’est ce qui s’est passé pour un salarié handicapé qui a eu le malheur, à la fois de casser sa canne médicale et de de devoir venir travailler avec la canne (canne-épée d’ornement verrouillée) que lui avait offert son grand père en attendant d’avoir une ordonnance de remplacement par son médecin, et d’avoir la malchance de travailler d’être dans un atelier où se pratique la délation, la calomnie aux sus et vu de la direction par une personne ou des personnes mal intentionnées.

L’attitude grotesque et ignoble de la direction, à la suite de la dénonciation de la personne qui a ouvert la canne sans autorisation (que l’agent handicapé n’avait jamais ouvert dans l’usine), nous interpelle … L’intention de la personne qui a ouvert intentionnellement la canne serait moins grave que l’erreur de la personne handicapée qui aurait dû, à la lumière des événements suivants, rester à la maison et se mettre en arrêt maladie., Pour quelle raison obscure la direction a-t ’elle demander l’intervention de la police afin d’interpeller dans l’usine, un agent qui n’a jamais fait la moindre histoire en vingt ans d’usine.

Agent emmené manu militari pour perquisition à son domicile, comme un terroriste, puis en garde à vue pour finalement passer devant le procureur qui classera l’affaire avec simple destruction de la canne. Le mal était fait et aurait pu en rester là. On aurait pu imaginer que cette mascarade humiliante aurait suffi comme sanction.

L’agent étant marqué par ces faits fut obligé de passer aux urgences et être admis en soins à l’hôpital. Mais Michelin et sa direction n’aime pas les histoires inachevées, et l’inhumanité de la procédure engagée contre l’agent ne souffrait pas d’attendre que ce dernier revienne d’arrêt maladie.

Le Responsable du Personnel Atelier, a donc continué la procédure d’entretien a sanction pouvant aller jusqu’au licenciement sans se préoccuper d’entendre les explications, somme toute acceptables, de l’agent handicapé en souffrances à l’hôpital. Entretenir un patrimoine local, oui, entretenir la santé morale d’un salarié, non.

La CGT avait déjà alerté plusieurs fois le Responsable du Personnel Atelier, qui connaît parfaitement la capacité de nuisance d’une des personnes impliquées de l’ouverture de la canne sans autorisation. Cette personne, a même signifié haut et fort qu’il ‘’s’occuperait’’ d’autres agents par la suite comme il s’était occupé du salarié handicapé. Il est à souligner que la CGT a adressé un mail à la direction concernant cette personne nuisible afin que la direction protège les salariés du Labo, qui sont très perturbés par l’éviction humiliante de leur camarade.

La Direction avait la possibilité de protéger les salariés de ce genre de comportement connu, cet agent ayant déjà sévi, contre un autre agent et il semblerait contre l’entreprise elle-même.

Pour finir, un salarié détruit socialement à un point que la CGT est inquiète pour lui et espère qu’il saura faire face à cette issue inacceptable et injuste, un atelier complètement perdu et apeuré, des signalements incessants a la ligne éthique, des salariés qui interpellent leur Responsable du Personnel Atelier pour se protéger … Une situation malaisante et dangereuse pour les salariés, du seul fait de la négligence de la direction, plus intéressée à licencier un agent handicapé que de réellement protéger les salariés du Labo à Z. »

Le Syndicat CGT Michelin Blanzy