Fight club 71 (boxe anglaise et pieds/poings)
Lacombe : Un crochet gauche toujours aussi dévastateur.
Samedi soir, la boxe anglaise professionnelle faisait son grand retour, après plus de 50 ans de disette, au Creusot. La halle des sports était bien remplie, vers 21h, lorsque Michaël Lacombe, le professionnel et enseignant du Fight club 71, faisait son entrée sur le ring.
Le club du Creusot, organisateur de la soirée, n’avait pas lésiné sur l’adversaire qui arrivait tout droit de Géorgie. Aleksandre GAMQRELIDZE, boxeur pro Géorgien avait bien l’intention de démontrer que nul n’est prophète en son pays et Michaël ne se devait d’aucune déconcentration, lors de ce combat qui se sentait électrique.
Dès les premiers coups, un silence glacial régnait à la halle des sports, déchiré par une voix retentissant de l’extérieur de l’enceinte ring, celle du grand frère Mehdi, qui le brieffait « lève les mains, serre les coudes, boxe avec ta tête », des conseils que le cadet des Lacombe devaient entendre et appliquer, si bien que dès le premier round, un magnifique crochet au foie, dont il a le secret, envoyait le géorgien au tapis. Blessé dans sa fierté, il se relevait, bien décidé à en découdre. Le combat prévu en 6 rounds de 3 minutes était encore long et chacun des deux protagonistes savait que la moindre erreur allait se payer cash.
Il a pas fallu longtemps pour connaitre l’issue du combat, dans le 2ème round, de nouveau, le crochet dévasteur de Lacombe atteignait le foie de GAMQRELIDZE qui s’écroulait, tétanisé. L’arbitre n’eut d’autre choix que d’arrêter le combat. Le géorgien était toujours à terre, si bien que le service médical sur place dû intervenir afin de veiller à la santé du boxeur.
Michaël pouvait brandir haute la coupe et rejoindre son clan, avec un goût de travail accompli, lui, qui 6 jours par semaine, 11 mois dans l’année s’entraine pour ses quelques minutes si dures sur le ring. Il pouvait savourer sa victoire avec encore plus de plaisir, car son staff lui apprenait que pendant qu’il était dans sa bulle d’avant combat, deux de ses jeunes pousses qu’il entraine en pieds/poings avait surclassé leurs adversaires juste avant lui. Mélanie DIONNET, largement dominatrice sur Nolwenn MAY, lors d’un combat sans décision, suite à un écart d’âge légèrement supérieur aux préconisations fédérales et Jan-Alexis DIONNET, survolant son combat face au beaunois Yannis BADRE, pourtant au palmarès plus qu’étoffé.
3 beaux combats qui serviront de préparation à la future « Fighting Night IV » qui se déroulera sur le bassin minier, en avril prochain et dont les préparatifs avancent à grands pas.