« Veni,vidi,vici », la célèbre phrase prononcée par Jules César, il y a environ 2000 ans aurait pu être reprise en choeur par les compétiteurs du FIGHT CLUB 71, samedi soir à Villefontaine. En effet, pour la quasi totalité des combattants, « ils sont venus, ils ont vu, ils ont vaincu ».

Pour certains par manque d’expérience de l’adversaire tel Yanice ou Jan-Alexis, certains par supériorité technique, tel Yassine ou plus durement mais sachant faire la différence quand il le fallait comme Tyson, Lucas, ou même Baptiste surclassé de 2 ans pour l’un de ces combats.

Pour les adultes, même démonstration d’efficacité pour Amaël qui a su totalement gérer son combat, ne laissant aucun répis à son adversaire répétant les gestes maintes fois travaillés à la salle.

A 19h, le FIGHT CLUB 71 avait 100% de réussite, lorsque Rachid est monté sur le ring.Tout le monde savait que cela allait être dur. Il faut dire que Rachid revenait d’une trêve de 18 mois suite à la naissance de ses jumelles, qu’il avait passé 30h sans dormir, prenant la route pour Villefontaine juste derrière son poste de nuit de finisseur en pneumatiques. Les premiers rounds ont été serrés, malheureusement pour lui, le 5ème fit la différence et la fraîcheur du creusotin l’emporta sur la volonté du montcellien.

Néanmoins, on vit dans les vestiaires un long débriefing entre les compétiteurs, Montceau et Le Creusot faisant vestiaires communs (seul au full on peut assisté à de telles scènes), se félicitant l’un, l’autre, preuve qu’en full contact, la violence s’exerce sur le ring, à sa descente l’amitié l’emporte sur l’adversité.

Ce samedi a permis de faire les derniers réglages pour les 2 grandes compétitions qui se préparent: la coupe de France F.F.F.C.D.A. et la coupe du monde I.C.O.

Pour cette dernière, seuls les finalistes nationaux se déplaceront et un point d’honneur sera mis sur la sécurité. En effet, une compétition internationale est régi par les lois internationnales qui sont en totales opposition avec les lois françaises.lors de cette rencontre le KO est autorisé même pour les enfants, et, au FIGHT CLUB 71, il est hors de question de faire prendre le moindre risque à l’un de ses compétiteurs. La vigilance sera de rigueur tant d’un point de vue médical que physique.

Enfin coté club, l’horizon semble s’éclaircir puisque la municipalité, en les personnes de Didier MATHUS et Catherine DECROZANT ont pris l’engagement lors d’une rencontre avec le club, de tout faire pour que ce dernier vive encore de nombreuses années.De son coté, le club met en place un plan de formation pour certains.