Montceau-les-Mines : L’OPAC faisant la sourde oreille
Les locataires de l’impasse Raimu demandent l’expulsion des « fauteurs de troubles »
Dans notre édition du 5 janvier dernier, nous relations le ras-le-bol des locataires de l’Impasse Raimu, au Bois-du-Verne, qui subissaient de graves nuisances, de la part de deux femmes, également locataires de l’OPAC.
Arrivées dans cet immeuble en mai 2024, elles n’ont eu de cesse de harceler les locataires en place (certains depuis 30 ans), multipliant les insultes, bruits à toute heure du jour et de la nuit et même les coups !
En effet, le fils d’une locataire en ayant assez de voir sa mère attaquée par ces personnes, en n’ayant même pas le droit de se mettre à sa fenêtre sans être photographiée, filmée et subissant inlassablement les insultes de ces deux-là, avait entrepris de leur faire entendre raison, leur indiquant que cela ne pouvait plus durer.
Résultat de son intervention : un énorme hématome causé par l’une des deux femmes et qui a donné lieu à un dépôt de plainte…qui n’a pas eu de suite ! Impunité totale…
Le 17 décembre 2024, suite à plusieurs signalements et plaintes des locataires (il y a également eu des mains courantes déposées au commissariat de Montceau), l’OPAC se fend d’un « rappel au bail rappelant les règles élémentaires du bien-vivre ensemble ».
Le calme est revenu quelques jours, pour mieux reprendre ensuite.
Lionel Duparay, président de l’OPAC
A la suite de notre article de janvier, contacté par nos soins, le président de l’OPAC, Lionel Duparay, s’était montré très ferme quant à ce dossier.
« Je constate que mes services ont fait leur travail, en mettant la locataire et sa fille en garde, si ces évènements devaient se reproduire.
Si cela n’est pas suivi d’effets, comme vous me l’annoncez, je vais relancer la procédure adéquate. Cela peut en effet aller jusqu’à la rupture du bail de ces deux fauteurs de trouble. Il n’est vraiment pas normal que nos locataires subissent des faits comme ceux qui se déroulent dans cet immeuble ».
Quid de la procédure adéquate ? A ce jour, comme l’indiquent les locataires, rien n’a été fait. Sinon un courrier qui n’a servi à rien. L’OPAC a été à nouveau saisi il y a quelques jours et la réponse de l’assistant de gestion du bailleur social a été « Je vais faire un courrier à ces deux personnes ».
Mais pourquoi un nouveau courrier, dans la mesure où le premier n’a servi à rien ?
La situation a atteint un point très critique
Quand des locataires en arrivent à être à bout de nerfs, c’est souvent le signe que la situation a atteint un point critique. Des nuisances constantes ou un manque d’action de la part des responsables, comme l’OPAC, peuvent vraiment pousser à bout même les personnes les plus patientes.
Et comme le disent les locataires : « Nous sommes tous à cran, et cette histoire va très mal se terminer. Nous ne dormons plus, nous sommes dans un stress constant, et nous avons deux voisines qui ont de graves problèmes de santé, dont l’une est cardiaque, et qui n’arrivent plus à supporter cela ».
Ce n’est pas à nous de partir !
Les victimes le clament haut et fort : « En tant que locataires, nous avons le droit de vivre dans un logement où règne la tranquillité, sans être contraints de déménager à cause des comportements perturbateurs d’autres occupants. Nous payons notre loyer et c’est au bailleur, l’OPAC dans ce cas, d’assurer la résolution des nuisances et de prendre des mesures adaptées ».
Et les mesures adaptées, pour les victimes, passent par l’expulsion de ces deux personnes qui sont confortées dans leur impunité, par la non-réaction, et du bailleur, et des services de police.
« Si on attend qu’un drame se produise, cela ne va pas tarder. Nous sommes tous tellement mal qu’un jour proche, la cocotte-minute va exploser ! A ce moment-là, qu’on ne dise pas qu’on n’était pas au courant ! » disent-ils en chœur.
Un miroir double-face pour mieux espionner ses voisins
Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’imagination des fauteurs de trouble semble sans limites. Il faut déjà y penser : se servir d’un miroir double-face pour espionner ses voisins qui prennent l’air à leur fenêtre, les filmer, les photographier sans arrêt, les traiter de tous les noms d’oiseaux et de taper dans les radiateurs ou les portes pour faire le plus de bruit possible en soirée.
Insupportable sur le long terme ! Et ce ne sont pas les preuves qui manquent : la police s’est déplacée moult fois, les ambulances appelées pour rien par les deux personnes, juste pour nuire aux locataires, en sont témoins.
Les mains-courantes, plaintes et autres témoignages n’ont donc servi à rien ? Que faut-il de plus au bailleur social pour traiter le problème une fois pour toutes ?
Ce que dit la loi
La jouissance paisible du logement est un droit fondamental pour les locataires, inscrit dans le Code civil. Selon l’article 1719 du Code civil, le bailleur est tenu de garantir au locataire une jouissance paisible du bien loué pendant toute la durée du bail.
Cela signifie que le locataire doit pouvoir utiliser son logement sans être perturbé par des nuisances, qu’elles proviennent du bailleur ou de tiers.
En cas de troubles, le locataire peut demander au bailleur d’intervenir pour résoudre la situation. Si le bailleur ne respecte pas cette obligation, il peut être tenu responsable et le locataire peut demander des dommages et intérêts.
En tous cas, l’heure n’est plus à la plaisanterie, il faut agir. Et vite !
Nelly Desplanches
Rappel : notre article du 5 janvier dernier
6 commentaires sur “Montceau-les-Mines : L’OPAC faisant la sourde oreille”
L’OPAC ne fera et n’a jamais rien fait pour ses locataires ( j’en ai fait parti ) pour régler ses problèmes et autres du moment qu’il touche les loyers le reste leur passe au dessus de la tete
Comme toujours, ce sont les perturbateurs, les squatters, les fauteurs de troubles, ou plus, qui sont protégés par la loi…
Une VRAIE justice, c’est pour quand ?
il y’a la justice.. faire bloquer et consigner les loyers chez un huissier de justice… surement que ça fera bouger ces moumous de l’OPAC
D’ACCORD AVEC STEPER 71
IL faut que tous les locataires versent leurs loyers chez un huissier de justice et vous verrez d’ici 2 mois l’OPAC va réagir , c’est le seul moyen.
jp pellerin, dans l’extrême ou dans l’absolu, les partis concernées par ces désordres devraient faire une procédure en justice pour faire reconnaître les nuisances des locataires concernés ou demander une médiation…..S’exprimer en chaque partie peut amener à comprendre….et le jugement de chacun vis à vis de l’autre s’atténuer en
une compréhension.
Mais la violence décrite de ces locataires me fait douter d’une médiation.
Le bailleur une fois les faits reconnus par la justice, et muni d’un jugement pourra intervenir.
Bonjour montceau news. Cela n’est pas le seul cas, qui ce passe avec l’opac. J’en suis très très bien placer pour en parler. Nous autres locataires de la cité Léon blum, à blanzy vivons aussi un enfer avec un locataire. Si vous voulez, un autre article ? N’esiter pas. Vous allez vous régaler. Preuve de plainte, pétition etc.